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16 En l'absence de carte détaillée, il est difficile de d'écrire avec précision nos observations locales. Nous avons regratté que le travail des officiers d'état-major français ne comprit pas encore cette île intéressantes (1). Nous avons cherché à y suppléer par le tracé approximatif joint à cette description. Descriptions locales. Entre le débarcadère & la ville vénitienne, on suit, avant d'atteindre la plaine basse de Forto-thalassa, le tuf ponceux en couches presque horizontales, s'élevant non loin de la mer a une vingtaine de mètres. Ce tuf contient des coquilles ; il consiste principalement en conglomérats arrondis au milieu d'une pâte peu solide, et un bancs d'une pierre à grains fins (variété f, page 9). Environs de la ville vénitienne. Les escarpements des montagnes situées au Nord présentent, à des niveaux plus élevés, les tranches de ces mêmes couches, tantôt d'un blanc éclatant, tantôt d'un rouge brun. Aux approches de l'ancienne ville, elles cessent d'être de niveau & plongent avec une faible déclivité vers la rade, c.à.d vers le S.-O. Au delà, dans la direction du cap Rheuma, les tufs sont plus durs, plus compactes ; ils alternent avec des conglomérats de fragments trachytèques & ponceux à tissu soyeux. Ces couches au milieu des quelles se rencontrent des fossiles, ne sont pas horizontales ; mais leurs inclinaison n'a rien de constant, cependant si l'on se rapproche, vers le Nord de la ville, de la grotte de Ste Vénérande, où se trouve un gîte d'alun, les tufs plongent vers le N.-E. avec une certaine uniformité & sur une notable étendue. Plus au Nord, les couches tournent & présentent exactement leur face au Nord. Au dessous de ces dépôts réguliers est la grotte d'alcon, au milieu d'un tuf décomposé & incessamment attaqué par les agents volcaniques La grotte d'Alay
(1) Ce travail se continue, il est possible que les cartes des îles seront publiées dans un petit nombre d'années. Nous avons aujourd'hui celles de Tissas, de Maxas, d'Oegine, de Santorin, & de Syphante.