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NOUVELLES ESPÈCES MINÉRALES
ETC.
Les minéraux associés sont la galène et le carbonate de plomb argentifère. Je n'ai pas .pu me procurer de ce minéral pur en quantité assez considérable pour en faire une analyse exacte. gramme de matière traité par acide acétique a donné 0,62 de résidu, qui étant repris par l'acide nitrique, a laissé o, 16 de gangue quartzeuse. La dissolution nitrique ayant été étendue, on a précipité Je plomb par l'hydrogène sulfuré ; puis on a saturé
la liqueur d'ammoniaque, et après avoir ajouté de l'hydrosulfate, on a séparé le sulfure de fer et on a _précipité le sulfure de molybdène en versant de l'acide muriatique étendu. Ayant éprouvé une perte dans le grillage de ce sulfure, on a dosé lac de molybdique par différence.
Enfin, la dernière liqueur qui provenait de la séparation du sulfure de molybdène a été évaporée à sec, puis reprise par l'eau, et on en a obtenu un précipité blanc par foxalate d'ammoniaque.
Les résultats approximatifs de cette analyse donnent pour la composition du minéral A. molybdique.
O. de plomb
.
.
Chaux
Peroxyde de fer.
.
.
.
0,4'22
0,430 0,063 0,085
1,000
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NOTICE Sur l'exploitation des sables aurifères en Sibérie (I). Extrait de la Gazette du Commerce de Saint-Pétersbourg.)
A une époque où l'exploitation des gisements de sables aurifères , qui se trouvent sur les flancs des monts Ourals , faisait de rapides progrès, où des établissements de lavage étaient successivement organisés jusque dans les parties . de .ces montagnes les plus reculées vers le nord'; il-Paraissait encore fort douteux que la Sibérie possédût. des richesses d'une semblable nature. Telle
était du moins l'opinion de la direction des
mines de Kolyvan., qui avait, comme de raison, un grand poids aux Yeux des particuliers, diSposés à s'oCcuper de la recherche et de l'exploitation des -mines dans ce pays encore si peu connu. Par la suite cependant, deux hommes entreprenants, les marchands Féodot (Théodot) Popoff et Yakim (Joachim) RézanoIT, se décidèrent à explorer, dans le Tobolsk , les versants des contreforts de la chaîne de l'Oural , qui étendent leurs ramifications jusque dans cette contrée : mais,
quelle que fût leur activité, ces travaux n'aMe. nèrent aucun résultat. Plus tard, Popolf continua ses recherches dans une -autre partie du pays, aux (1) Sons le nom de Sibérie, nous désignons ici toutes
les contrées situées au delà des monts Ourals , à l'exception des districts qui s'étendent immédiatement au pied de cette chaîne de montagnes, et qui sont compri§ dans les sou-
vernements de Perm et d'Orentottr4.