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TRAVERSÉE DES MORTSTERRAINS
cun des angles de chaque cadre, on fixe un gousset de fm,o5 de long et on), io d'équarrissage ; ces goussets s'opposent à la flexion des croisures. Enfin le premier cadre est fixé invariablement aux quatre sommiers porteurs. De cette manière tous les cadres sont solidaires et pendus à celui placé à la surface. La distance entre deux cadres consécutifs varie avec la nature des sables à traverser; quand ils sont un peu mêlés d'argile, il suffit de les placer à t mètre les uns des autres; plus ils sont maigres et plus il faut les rapprocher. 'On descend ainsi dans les sables verts jusqu'à ce qu'il soit inutile de boiser les parois du puits ; parvenu en ce point, on descend encore de 2 ou
3 mètres, afin d'avoir un terrain tout à fait solide, puis on prépare la place d'une trousse colletée.
Picote-tee dans les sables verts. Un décagone
modèle est fixé sur les quatre sommiers por-
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DANS LE NORD DE LA FRANCE.
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cent d'autres coins d'abord aux milieux des pièces, puis entre les milieux et les:- extrémités. Ces coins sont enfoncés, les premiers la tête en bas, les seconds la tête en haut. Comme il ne doit rester, quand le terrain a été bien taillé, que
0'1,05 de vide entre la trousse et les parois de l'avaleresse , on voit que la tête des coins ne peut guère avoir que om,o6, à oni,o7 d'épaisseur. L'enfoncement des coins doit se faire d'une manière Symétrique, car le colletage a pour effet de faire avancer les pièces de la trousse vers le centre de l'avaleresse , et il importe pour la régularité du travail, qu'elles avancent toutes de la même quantité. On enfonce des coins jusqu'à ce que le vide existant entre la trousse et le terrain soit entiè-
rement rempli, et qu'il soit impossible d'en enfoncer de nouveaux. Puis on coupe au ciseau plat toutes les têtes des coins, et l'on nivelle le dessus de la trousse, sur laquelle on pose une
teurs établis à la surface du sol; son centre coïn-
cide exactement avec le centre du rectangle formé par ces sommiers. Un fil à plomb à chaque angle
trousse picotée. Celle-ci est établie et rappelée comme la première; on place une lambourde derrière chacune
de ce décagone, et plongeant jusqu'au fond de ravaleresse , indique aux mineurs les angles du cuvelage. Ils peuvent donc entailler le terrain , au pic et au boyau, décagonalement, de manière à
de ses faces, et de la mousse derrière les lambourdes. Cette mousse est serrée fortement au moyen des palettes à mortier et au marteau jus-
pouvoir loger une trousse colletée. ils aplanissent le terrain qui doit la recevoir ; ils s'assurent qu'il est bien de niveau, puis ils .posent les différentes pièces de la trousse. A chacune des extrémités de la face extérieure des pièces de la trousse , ils placent un coin qu'ils serrent fortement entre le bois
qu'au refus; à chaque extrémité de chaque pièce de la trousse picotée, on pose un coin plat en bois blanc, entre la pièce et la lambourde ; il se fait alors un vide tout autour de la trousse picotée dans lequel on enfonce des coins plats en bois blanc, les uns la tête en bas, les autres la tête en haut. Dès qu'il n'est plus possible d'enfoncer de
et le terrain. Ces coins rappellent les pièces et
ces coins, on commence le picotage en bois blanc. Des mineurs posentla pointe des agrafes à manche suries différentes faces de la trousse, entre les lam-
ferment la trousse colletée. Cette première opération terminée ; ils enfon-