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.1).ANS LE NORD DE LA FRANCE.
t 16 .
TRAVERSÉE DES MORTS-TERRAINS
cédents permettent à un bon ouvrier d'avalement de gagner 3 fr. à 3 fr. 5o c. par jour, en moyenne, par jotraiée de huit heures. On peut évaluer la pose du picotage et enlevage, dans les mêmes conle mètre courant, ditions d'épuisement à 54 l'un portant l'autre ; il s'ensuit que la pose du cuvelage pour une avaleresse cuvelée sur une profondeur de 62'n s'élèverait à 3.348 fr. Ajoutant ce chiffre au précédent, on obtient pour la main-d'oeuvre des mineurs, tout compris, la somme de 6.83o fr. 20 C., soit en nombre rond 6goo fr. Le cuvelage est posé à la journée, il serait dan, gereux de donner sa pose à prix fait, à moins d'avoir à sa disposition d'excellents ouvriers d'avalement. Nous terminerons ici ce qui est relatif à la première partie de ce mémoire. DEUXIÈME PARTIE. APPAREIL D'ÉPUISEMENT.
Engin de pompes.
Engin de pompes. Cet engin se compose de 3o, 31, 32, 33). trois parties (Pi. Hf et 1P fig..
La première°nie corpsd'engin est formé de deux
jambes reposant sur deux semelles et appuyées chacune par deux liens. Un chapeau réunit ces cieux jambes à leur partie supérieure; deux moises bou-
lonnées aux jambes, et à quelque distance sous le chapeau , supportent un boulon de om,o6 de diamètre , sur lequel sont enfilées deux poulies en fonte, dont les gorges peuvent recevoir des câbles de ora,o6 de diamètre au moins. Un tirant de fer aplati à sa partie inférieure, supporte le houIon en son-milieu et traverse le chapeau; il en ré-
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suite que si le boulon venait à ployer sous sa Une charge, celle-ci serait rejetée sur le chapeau.
barre de fer rond, placée sous les deux moises traverse les jambes d'engin et sépare les câbles qui passent sur les deux molettes supérieures. Enfin un étrier en fer est fixé au chapeau ; cet étrier sert à guider et à soutenir les tiges des pistons lorsqu'on change les pistons des pompes. Une poulie en fonte, semblable aux premières, est fixée à chaque jambe d'engin ; des échelons cloués sur une des jambes permettent de monter à la .tête.de
Les deux autres poulies se composent de deux manéges semblables, mis en mouvement par les mineurs et les manoeuvres chargés du service du jour à la bouche de l'avaleresse. Chaque.n-ianége est formé d'un arbre à deux pivots, armé de deux cercles de fer à ses extrémités. A quelque distance au-dessus du sol, quatre leviers sont fixés à l'arbre au moyen d'un carcan en fer. Cet assemblage est simple et très-solide. Le pivot inférieur joue dans une crapaudine chassée dans un pied de diène; le pivot supérieur joue dans un coussinet en fonte implanté, partie dans un sommier qui vient s'appuyer contre la jambe d'engin correspondante, partie clans une courte pièce de bois boulonnée au sommier. Un tréteau supporte l'autre extrémité de celui-ci. Les deux semelles de l'engin reposent sur une maçonnerie correspondante; par suite, les pieds de chêne sont fixés invariablement, et les arbres des manéges ne peuvent abandonner leur position verticale, quel que soit l'effort de traction auquel ils sont soumis. Toutes les pièces sont assemblées avec des chevilles de fer. L'engin (P1.1-II,fig,36, 37,38) est desservi par deux câbles