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TRAVERSÉE DES MORTSTERRAINS
On a fait usage, dans ces derniers temps, de travaillantes de toutes dimensions , depuis 0m. 19 jusqu'à om.486 de diamètre intérieur, c'est-à-dire depuis 7 jusqu'à 18 pouces. Les jeux de pompes de petit calibre sont faciles à manoeuvrer; lorsqu'il
DANS LE NORD, DE LA FRANCE.
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En jetant un coup d'oeil sur la figure, on com-
prendra de suite comment on peut opérer
la
y a peu d'eau et qu'ils peuvent la ils apportent en général une économie maîtriser, en charbon;
jonction hermétique de deux soulevantes, malgré une forte pression d'eau. Toutes ces soulevantes sont construites de même; la dernière seule, celle qui termine le jeu, porte un dégorgeoir (Pl. r, fit. 9), et.. afin
l'effet déSiré.
soulevante.
Dans l'incertitude, il vaut Mieux employer un seul jeu de, petit calibre, et d'autres d'un diamètre une fois etltdemi et même deux fois plus grand. Ce que l'on doit chercher en pareil cas c'est de pouvoir enlever une grande massed'eau au moyen de pompes présentant le moins de volume possible. On commence à substituer les soulevantes en tôle aux soulevantes en bois; elles sont plus chères, niais plus légères. Elles sont moins encombrantes, et présentent moins de fuites d'eau, lorsqu'elles sont confectionnées avec soin. Soulevantes en tôle. Nous en donnerons ici une description succincte. Chacune d'elles porte à sa partie supérieure un double cercle en tôle forte (PI. F, fig. i i8), lié à la soulevante par des rivets; il en résulte entre celle-ci et le deuxième cercle un vide que l'on remplit d'étoupe goudronnée. -Sous ce double cercle sont fixées à la soulevante et par des rivets, trois oreilles en fonte destinées à recevoir des boulons. La partie inférieure de chaque soulevante porte un cercle maintenu par des rivets ; au-dessus de ce cercle sont fixées trois oreilles en
Pour adapter ces soulevantes sur le gobelet en fonte que nous avons décrit plus haut, il suffirait de fixer sur le bourrelet qui le termine un double cercle, comme à la tête de chaque soulevante en
mais si le volume d'eau affluente est un peu fort, un grand nombre de jeux de pompes de petit calibre encombre une avaleresse et ne produit pas
fonte traversées par des. boulons.
que l'on puisse la tourner à volonté, pour conduire l'eau suivant les besoins, les trois oreilles fixées à sa base sont liées à un cercle fort sur la
tôle; puis, sous ce bourrelet, trois oreilles en fonte se-raccordant avec les trois oreilles de la première soulevante. En établissant la bâche à 32m, une épaisseur de orn,005 est suffisante.
Les aspirants, chapelles, soupapes d'aspiration pour gros et petits jeux , les travaillantes, gobelets, pistons , postillons , les soulevantes -en tôle , la
presse hydraulique, les vis de suspension, dont nous donnons les dessins, ont été exécutés dans les ateliers de M. Hallette d'Arras, ingénieurmécanicien. Une fois réglés et connus des mineurs, ils ont fonctionné avec beaucoup de régularité et précision.
Nous terminerons ce qui est relatif à l'épuisement par quelques mots sur les machines à employer en avaleresse. Si l'on pouvait savoir à l'avance quel sera le volume d'eau maximum que l'on aura à enlever, et la profondeur à laquelle cette eau affluera , on connaîtrait la puissance de, la machine à employer. Mais ce volume d'eau et;
Machine
d'épuisement,