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TRAVERSÉE DES MORTS-TERRAINS
se trouve le tambour. Il se compose de trois cou-
DANS LE NORD DE LA FlIANCE.
ronnes dont une à chaque extrémité, et la troisième au milieu du tambour. Chaque couronne
ferme, et par suite fixe le coussinet du pivot supérieur. Chaque bras de levier porte une tête de manége (Pl. , 123). C'est une pièce de bois qui présente une ouverture rectangulaire de mêmes,. dimensions que le bras du levier : elle peut glisser' sur ce bras, et par suite augmenter ou diminuer
est formée de secteurs assemblés à mi-bois et reliés à l'arbre au moyen de traverses et goussets, ainsi que le représente le dessin. Sur ces couronnes sont fixées des douves, au moyen de clous à têtes
perdues; on laisse ordinairement une ligne de jeu entrç. dete ilouyes voisines. A -la couronne
inférieuse, o,rmlapte une couronne mince et
la vitesse des tonnes. Sa partie supérieure est armée d'une barre de fer plat traversée-par des
saillante au,dessus des douves; elle est destinée à recevoirle, câble si par hasard il venait à glisser sur le tambour.
boulons.
Le pivot-inférieur de l'arbre du manége joue dans une crapaudine implantée dans un pied de chêne. En avant de ce pivot, c'est-à-dire entre lui et l' avaleresse , on cloue sur le pied de chêne un patin en bois qui est destiné à arrêter le pivot et à l'empêcher de sortir de sa crapaudine, si par hasard la charge sur le câble augmentait au point de
ox",o
soulever rarbre. Le pivot supérieur s'appuie contre un coussinet en fonte implanté dans une traverse horizontale; une pièce de bois ou de fer boulonnée
sur cette traverse, maintient le pivot appliqué contre le coussinet. Chacune de ces extrémités de la traverse horizontale est liée par deux boulons à une ferme qui vient, prendre ses points d'appui sur deux tréteaux placés aux extrémités du plus grand .diamètre du
manége. Un sommier s'appuie d'une part sur la traverse horizontale, et de l'autre sur le chapeau du tréteau des molettes. Chacune des extrémités de ce sommier est liée à la pièce qui la supporte par un boulon : il porte un faite armé de jambes de force, qui vient appuyer contre le sonnuet du
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La partie inférieure est arrondie, ellereçoit un boulon de orn,o3 de diamètre, percé crilité'trou de
Une cheville de fer,qui.traverseeibois et le boulon sert à fixer celui-ci. Un cerelé'ffle fer maintient le bois et fempêch&d'être fendd rikqe boulon lorsque le manége fonctionne. Chaque tête de- manége est fixée à son bras de levier au moyen d'un coin plat en bois ou en fer que l'on chasse entre ces deux pièces. A chaque tête de .
manége vient s'adapter un brancard (Pl.
,
fig. 124, 125, I26 ). 11 se compose* deux longrines réunies par deux traverses ; l'assemblage est armé avec du fer plat comme le représente le, dessin. La première traverse reçoit en son milieu un boulon terminé par une partie circulaire percée d'un trou de om,o2 de diamètre; une pièce de fer percée dans sa partie moyenne d'un trou de orn,o3 est terminée d'un côté par une partie coudée, de l'autre par deux parties circulaires percées chacune d'un trou de o'",02 de diamètre. Cette pièce de fer se réunit au boulon de la première traverse au
moyen d'un boulon et d'un écrou ; une petite cheville placée derrière l'écrou le fixe et s'oppose ainsi à la chute du brancard. Pour lier le brancard à la tête de manége, on passe le boulon de celle-ci
Tome III, 1843.