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RECIMICHES SUR LA COMPOSITION
DES GAZ DES FOYERS D'AFFINERIE,
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La présence des scories au fond du creuset est aussi fort utile pour le soudage du fer. Le forgeron a grand soin de tremper de temps en temps son lopin dans le bain de scories, afin de le préserver,
d'oxyde de carbone par sa réaction sur le carbone
au moyen d'une enveloppe liquide, de l'action
une absorption de chaleur latente égale au moins à 4618 unités C) Cette quantité de chaleur rendue latente correspond à un litre de vapeur de carbone ou gr.,o77 , et il est facile d'en déduire l'abaissement de température qu'éprouverait la masse fer-
oxydante du vent. En décarburant la fonte, en oxydant le silicium, le manganèse, le chrôme C) qu'elle contient, en dissolvant les grains sableux qui proviennent du moulage de la gueuse, et le laitier du haut-fourneau qui s'y trouve mécaniquement mélangé, les scories deviennent' de plus en plus siliceuses ; leur
fluidité augmente, mais leur action sur la fonte décroît, et l'ouvrier les fait alors écouler par le chio.
Dans cette première période , l'affinage s'opérant par l'oxygène du protoxyde de fer, il n'y a pas oxydation du fer contenu dans la fonte, et par conséquent, pas d'autre déchet que celui dû au départ du carbone, du silicium, etc. , déchet qui serait plus que compensé par le fer réduit. La séparation du carbone au moyen de l'oxy-
gène du protoxyde de fer, doit produire une absorption considérable de chaleur latente. En effet, les expériences de Dulong donnent le nombre 6216 pour la quantité de chaleur que dégage un litre d'oxygène dans la combustion du fer. La même quantité d'oxygène en passant à l'état
solide, ne produit que 1598 unités de chaleur. L'expulsion du carbone de la fonte, au moyen du
protoxyde de fer des scories, doit donc donner
reuse par le fait de la décarburation. En effet,
gr. d'une fonte contenant 4p.de. carbone,
absorberait rilunité5,52 de chaleur 'latente; et si nous admettions 0,1138 pour la chaleur spécifique du fer (M. Regnault), nous trouverions 15000 pour l'abaissement de température produit(*). La réaction des scories riches sur le carbone de- la fonte
exigera .donc, pour se continuer, l'intervention constante d'une source de chaleur extérieure. Le silicium se trouve comme le carbone oxydé
par l'oxygène des scories, mais nous manquons de données pour apprécier l'effet calorifique dû à cette réaction : l'expérience suivante rend assezpro-
bable qu'il y a plutôt dégagement qu'absorption de chaleur. En effet, le silicium chauffé au rouge avec du carbonate de potasse, l'oxyde en mettant du carbone en liberté, et en dégageant une grande quantité de chaleur ; la production de chaleur (*) Dans les expériences de Dulong, le fer, en brûlant
(*) Les scories de forges d'Audincourt renferment une
dans l'oxygène, passait à l'état d'oxyde ,magnétique, tandis qu'ici c'est le protoxyde de fer qui se réduit. il est bien pro-
1 p. 0/0. On n'en trouve pas de trace dans les laitiers de haut-fourneau. Tout le chrônie des minerais se concentre dans la fonte et passe ensuite dans les scories d'affinerie. On y a recherché également le vanadium, mais sans en trouver une trace.
bable que la quantité de chaleur dégagée par le premier
proportion très-notable d'oxyde de chrême, environ
atome d'oxygène est la plus forte. (**) L'abaissement réel de température doit être moindre, puisque la chaleur 'spécifique du métal augmente avec la température.
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