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RECHERCHES SUE. LA PRODUCTION
Er L'Râ1PLOI DES GAZ COMBUSTILLES.
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geant en oxyde de carbone. La totalité des malières volatiles étant de ogr.,7o65 , et leur expul-
de celui-ci s'opère complétement dans une zone du
sion absorbant la presque totalité de la chaleur
clans un temps très-court, ainsi que je l'ai montré dans des expériences directes faites sur les four-
propre de l'oxyde de carbone, on trouve que pur i gramme de matières volatiles, il y a eu boo unités de chaleur employées, et que, par conséquent, la caloricité moyenne des produits de la distillation du bois ne serait qu'à peine la moitié de celle de la vapeur d'eau. J'ai fait remarquer plus haut que la température propre du courant de gaz à sa sortie du générateur était très-peu supérieure à too°. Ce résultat, rapproché des analyses précédentes , permet d'énoncer cette conclusion
La quantité de chaleur absorbée par la distillation du bois simplement desséché à l'air est à très-peu près égale à celle développée par la
transfôrmation du carbone produit par cette
distillation en oxyde de carbone.
haut-Fourneau, très-peu étendue en hauteur, et neaux de Vellexon et d'Audi nco urt (*) Cette zone se
trouve placée à une certaine distance du gueulard et, dans toute la partie de la cuve qui lui est supérieure, le bois et les minerais n'éprouvent aucune espèce d'altération. La carbonisation a lieu dans une atmosphère non oxydante et sous des circonstances semblables à celles que présentait le générateur. Dans le cas où l'on n'emploierait que du bois en nature, et de l'air froideette absorberait donc la totalité de la chaleur sensible que conserve la colonne gazeuse ascendante après
la formation de l'oxyde de carbone à une petite distance de la tuyère. Il ne resterait donc plus de chaleur applicable à l'échauffement des minerais, à l'expulsion de leur eau de combinaison et de
Il convient de faire remarquer cependant que la conclusion énoncée ne s'applique qu'au cas où la proportion de charbon différerait peu de celle obtenue dans les expériences qui précèdent. Pour une
l'acide carbonique della castine, à la fusion du métal et des gangues. Mais comme ces derniers effets
distillation plus lente, la proportion de charbon serait plus considérable, et probablement il y aurait moins de chaleur absorbée par les produits volatils de la distillation. Le contraire aurait lieu pour une distillation plus rapide et qui laisserait un moindre résidu de charbon. Je reviendrai, du reste, sur la conclusion posée
s'opère s'abaisserait de plus en plus dans les fourneaux, dont toute la partie supérieure serait com-
ci-dessus lorsque je m'occuperai de la carbonisation
a été obligé de vicier à la pelle un haut-fourneau ou l'on avait fini par ne charger que du bois vert comme
du bois en meules. Je me contenterai de faire remarquer ici qu'elle explique, d'une manière bien satisfaisante, les circonstances que présente le roulement des hauts-fourneaux où. l'on consomme une forteproportion de bois en nature. La carbonisation
se produiraient simultanément avec la distillation du bois, on conçoit que la zone où celle-ci
piétement refroidie. A la limite, on verrait le bois venir se brûler en nature devant la tuyère, et les minerais descendre du haut en bas du
fourneau sans être préparés. Ce fait s'est présenté plusieurs fois. A Montagney ( Doubs), en 1837, on
combustible et qui s'était entièrement refroidi. Les changements qui se produisent dans l'ai(*) Annales des mines, t. XIV, p. 41, et t. XX, p. 395, 3e série.