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BECIIERCHES
SUR LA CARÉtiNiSeION DU BOIS.
fière dont l'oxygène de l'air agit sur le combustible. En retranchant comme nous l'avons fait,
de la carbonisation en vases clos, étant à très-
dans chaque analyse, l'azote et l'acide carbonique correspondant, le reste représente la composition
des gaz produits par distillation et donne des
nombres qui se rapprochent beaucoup de ceux de la distillation en vases clos. On voit, dans les deux cas, la proportion de l'hydrogène augmenter beaucoup à la fin de la distillation en même temps que l'acide carbonique et l'oxyde de carbone di-. minuent. Je ferai remarquer ici qu'il y a identité entre la composition des gaz produits à la fin dé la distillation en VaSes. clos (ii) et les résultats des expériences (8) et (9), faites sur les gaz qui indiquent l'achèvement de là carbonisation dans la partie de la meule d'où ils se dégagent. L'analogie est moins complète entre les résultats de l'expérience n° Io et ceux qui correspondent aux fumées blanches et épaisses dans la carbonisation en meules ( expérience i à 7). La différence entre les résultats (i à 7) et ceux des expériences (8, 9) est beaucoup moindre qu'entre ceux des expériences Io et ii. Cela tient sans doute à ce que les produits qui se dégagent au moment de l'ouverture des évents ne correspondent pas intégralement à du bois dont la distillation commence, mais bien à un combustible dont le degré d'altération est variable. L'apparition des fumées claires indique au contraire -que l'air ne traverse plus qu'un corn,bustible de composition uniforme, et les résultats de la distillation doivent alors être bien comparables ,à ceux obtenus dans la même période de la carbonisation en. vases clos. Les proportions respectives d'acide carbonique, d'oxyde de carbone et d'hydrogène dans les gaz
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peu près les mêmes que dans les gaz de la carbo-
nisation en meules, après la soustraction de l'azote et de l'acide carbonique cürrespondant ,
nous pouvons tirer de ce fait les deux conelnsions suivantes, qui me paraissent fondamentales pour la théorie de l'opération. I° L'oxYgène de l'air qui pénètre danslà inenle Par les évents d'adinission , se change coinplétement en acide carbonique, sans mélange d'oxydé de carbone. 20 L'oxygène de l'air se pori e entie sur le charbon déjà formé et son action est nuite sur les
produits de la distillation du bois, en sdite que celle-ci s'opère de la même manière ,qu'en vaséS clos.
Ces deux principes, une fois posés, nous permettent d'apprécier assez nettement ce qui se passe dans la carbonisation en meules. Nous avons vu qu'on allumait la Meule par le Centre ét
que l'on conduisait l'opération en perçant des évents du sommet à la base du cône. La carbonisation s'opère donc du haut en bas, et du centre à la cirConférence. La surface de séparation entré le Charbon déjà formé et le bois me paraît être celle
d'un tronc de cône renversé dont l'axe serait le même que celui de la meule , et dont l'angle irait constamment en augmentant à mesure que la carbonisation s'approcherait de la base dela meule.
Cette manière de concevoir la marche de l'opération me parait s'accorder en tdus, points avec les résultats des analyses qui précèdent et avec les circonstances que présente la carbonisation. En effet, pour conetWciir que l'oxygène de l'air se change seulement en acide carbonique, il faut