Annales des Mines (1843, série 4, volume 3) [Image 151]

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PERCEMENT DES PUITS DE MINES

dans la maçonnerie. Des planches de 0,05 d'épaisseur , assemblées à rainures et languettes ou rabotées avec soin sur leurs faces latérales , viennent s'appuyer sur les porteurs ; elles sont.juXtaposées et serrées au marteau l'une contre l'autre. Leurs pieds se joignent aux milieux des porteurs, sur lesquels ils sont cloués. Pour éviter les fuites d'air quand le goyau doit servir de voie d'aérage, on cloue sur tous les joints des planches et à la jonction du cuvelage et de la maçonnerie avec la

séparation du côté de la ligne d'échelles, des

languettes en bois blanc de o",0 d'épaisseur sur o'",o7 à o'",08 de large. Quand ces languettes ne suffisent pas, on calfate partout où l'on c que l'air passe du compartiment des tonnes dans la séparation. Le plus souvent les planches et porteurs qui ferment le g-oyau sont en chêne ; cependant on fait quelquefois les porteurs en chêne et les planches en sapin. Dans tous les cas, ce boisage doit être monté de manière qu'il puisse être rapidement enlevé, soit en totalité, soit en partie, s'il arrivait quelque accident au cuvelage , tel, par exemple, que la rupture des pièces saisies par les porteurs. La partie inclinée de la séparation est formée de planches simplement clouées sur des porteurs engagés dans la maçonnerie; elle se raccorde très-exactement avec le pied du goyau , et de manière à donner une courbe légère. Échelles en bois. (Pl. IX, 8.) Elles sont toujours en chêne ; on les place dans la séparation et dan les bures de descente. Dans la sé-

paration, on établit tous les 8 ou Io mètres un plancher horizontal percé d'un trou carré de om,50

de côté ; ce plancher repose sur des traverses appuyées, d'une part sur des patins cloués au goyau

DANS LE NORD DE LA FRANCE.

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de l'autre sur des patins cloués au cuvelage. Le pied de chaque jeu d'échelles repose sur ces

planchers; la tête revient sortir par le trou

d'homme pratiqué dans le plancher immédiatement supérieur. Elle le dépasse de i mètre environ pour faciliter la descente des ouvriers. Chaque jeu d'échelles est composé de deux parties ayant 4

à 5 mètres de longueur. Elles sont assemblées comme le représente le dessin, au moyen de deux

platines de fer appliquées sur les faces latérales extérieures -des deux montants, et maintenues par des boulons. Leur jonction est supportée par une traverse qui prend ses points d'appui sur le g-oyat] et le cuvelage. Tons les jeux d'échelles sont

parallèles entre eux ; par suite un enfant qui abandonnerait un des jeux, ne pourrait tomber par

le trou d'homme situé au - dessous. Les .bâtons d'échelles sont à six pans, les bâtons cylindriques tourneraient sous le pied et pourraient occasionner des accidents. Dans les bures les échelles sont clouées contre les parois ; à cet effet, on ménage dans la maçonnerie des briques en bois trapézoïdales ; ce sont elles qui reçoivent les clous. Voici leurs dimensions Longueur des montants. . 4 à 5 mètres. Equarrissage des montants. orn,o9 Diamètre des bâtons Ecartement des bâtons. . . (0,25

0'4

Ecartement des montants.

Cheminée daérage. (Pl. IX ,fig. 9, Io, En briques; cette cheminée se compose d'une partie droite et d'une partie inclinée ; voici les .)

dimensions de la première :