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DANS LE NORD DE LA FRANCE.
PERCEMENT DES PUITS DE MINES
le rouleur soulève la caisse et la décharge facilement dans les tonnes. Les parois de l'accrochage correspondantes au potiat sont muraillées contre le reste, d'une brique d'épaisseur. Au-dessus du potiat s'élève une voûte
en plein cintre, inclinée et se raccordant d'une part avec le chapeau de l'accrochage, de l'autre avec la première voûte élevée. au-dessus du plan-
cher en fonte. Un mur d'une brique est établi sous le sommier en bois qui termine ce plancher
et forme le derrière du potiat. Le devant est formé par un tablier un peu incliné vers Faxe de la fosse pour faciliter l'entrée et la sortie des tonnes.
Les planches du tablier sont jointives, sans rainures ni languettes. Leur épaisseur est de om,o5. Leurs extrémités sont engagées dans une rainure pratiquée dans deux montants emprisonnés dans la maçonnerie qui forme les parois de l'accrochage.
Le chapeau de l'accrochage est composé de trois pièces
10 D'un sommier formé de deux parties droites et d'une partie courbée ayant pour rayon celui de la fosse en dedans de la maçonnerie. 2° De deux goussets liés au chapeau, à tenons et mortaises; ce sont deux secteurs faisant suite au milieu du chapeau. Les extrémités du sommier sont engagées dans le terrain; il est bon de choisir une roche dure, du grès plutôt que du schiste. Une voûte établie au-dessus du .chapeau de l'accrochage le décharge de la maçonnerie située au, dess us.
Voici les dimensions du chapeau
Longueur du sommier. . . Equarrissage des sommiers et des goussets.
319 3"',75 0'1,25
1m,15 Longueur des goussets Au pied de la devanture du potiat , on élève à droite et à gauche deux petits murs inclinés qui se raccordent avec le tablier ; il en résulte deux surffices gauches, sur lesquelles les tonnes peuvent glisser à leur descente) quand, par hasard, elles viennent toucher le tablier. Sans ces petits murs, la maçonnerie située sous le potiat formerait deux assises planes, sur lesquelles les tonnes viendraient
s'asseoir ; le câble descendant finirait par l'en-
traîner, et il en résulterait une chute qui pourrait briser ou la tonne ou les chaînes qui la supportent. Sous les goussets, on fixe des bandes de fer plat inclinées vers la chambre d'accrochage; elles se raccordent avec la maçonnerie, et sont destinées à recevoir les tonnes quand, par hasard, elles viennent toucher les goussets à leur montée. Sans cette préc.aution , le bord des tonnes Pourrait s'accrocher aux goussets ; ils seraient arrachés, ou bien il y aurait rupture des chaînes, et par suite, bris de tonne, puisque celle-.ci retomberait dans le puisard.
La distance entre le tourtia et le premier accrochage, ainsi que la distance entre deux accrochages consécutifs, varie suivant la nature du gîte attaqué ; en effet, plus le nombre des couches exploitables est grand, plus leur pendage est faible , et plus ces distances peuvent être petites. Pour un pendage de 45 métres et plusieurs couches exploitables dont les affleurements seraient