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398 CHIMIE. du sulfate de baryte obtenu du poids tbtal du pré-
cipité mouillé, on connaît le poids de l'eau contenue 'dans le liquide. En calculant d'après ces données, d'une part le poids du nitrate de baryte contenu dans le liquide qui surnageait le sulfate formé, et d'autre part celui du liquide qui mouillait le précipité , on trouve que les seulement de ce dernier s'y trouvaient dissous, et que le-` que Pori trouve en plus dans les eaux de lavage devait être condensé par l'attraction exercée par le précipité de sulfate. Si, au lieu de précipiter une dissolution de baryte, on emploie le chlorure de baryum , ceIui.ci n'est pas. entraîné. Mais si l'on précipité' Mie dissdntion de nitrate et de sulfate de soude par du nitraté de baryte, et qu'on lave le précipité jusqu'à ce qienne goutte de l'eau de lavage ne laisse plus de trace de matière solide 'sur un couteau de platine , il arrive dans ce cas que le sulfate de baryte peut retenir encore 2 pour ioo de nitrate de soude ; pour les lui enlever, il faut calciner le précipité et le laver ensuite. Ainsi le sulfate de baryte exerce une attraction si faible sur le chlorure de barium , qu'il peut l'enlever à sa dissolution aqueuse ; quant au nitrate , l'attraction est déjà assez forte pour néces-
siter une grande quantité d'eau pour le lui enlever; mais l'eau est incapable d'enleveieleomplé-
tement au sulfate de baryte le nitrate de soule qu'il entraîne lorsqu'il prend naissance. On peut très-bien juger de la force d'attraction que les corps solides exercent les uns sur les autres, en considérant l'action de la colle-forte sur
le bois et le verre; si l'on couvre une lame de verre d'une vessie humide, et qu'après l'avoir fait
EXTRAIIS.
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sécher, on cherche à la détacher, on enlève des morceaux de verre. L'attraction exercée sur le verre par la vessie est donc plus forte que la cohésion des molécules du verre lui-même; mais si
on laisse la lame de verre recouverte de la vessie sèche pendant quelque temps dans l'eau bouillante, la gélatine se dissout, et rien n'empêche de l'enlever avec facilité. Quoique cette attraction. soit très-forte, elle est cependant moins considérable que êelle du sulfate de baryte sur le nitrate de soude. L'attraction que les corps solides exercent sur les corps liquides et gazenx se manifeste non-seulement par le contact immédiat, mais aussi à une distance déterminable. On,peut le pr,ouver en employant dés des surfaces de verre 1 - ou de quartz ayant coniplétement planes. On suspend la première, et Von munit la seconde d'une garniture clans laquelle on peut loger : des poids. J'ai débarrassé deux lames ainsi disposées de toute l'humidité adhérente; la couche la plus mince interposée se serait fait reconnaître au moyen des anneaux colorés de Newton ; en comprimant ensuite ces lames jusquà ce que les anneaux colorés commeneeut4 apparaître, on peut facilement déterminer lepr, distance. A l'apparition du second anneau ,. la lame inférieure, dont le poids était de 14 gran-rrnes, restait attachée.à la première ; les surfaces rapprochées n'avaient que i pouce carré quand on les rapprochait de manière à obtenir le noir du premier :anneau sur la presque totalité de la surface, on pouvait y suspendre plusieurs livres. En laissant, pendant quelque temps cet appareil sous le récipient d'une machine pneumatique, les lames ne se détachèrent pas, la pression atmo.
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