Annales des Mines (1843, série 4, volume 3) [Image 218]

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434 coup de cas des hydrogènes carbonés liquides.

Mais je me suis assuré que cette réduction n'a jamais lieu, ou du moins qu'elle ne se manifeste que d'une manière tout à fait insignifiante. M. Faraday a remarqué le développement de l'ammoniaque dans la fusion de l'hydrate de potasse avec les métaux ou les matières organiques non azotés; mais ses expériences ont eu pour but

bien déterminé de faire voir qu'il existe quelque source inconnue d'ammoniaque, et que l'azote de l'air ne joue pas un rôle actif dans ces circonstances. Ces expériences sont tout à fait convaincantes, et toutes celles que j'ai faites con-

EXTRAITS.

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si la méthode de MM. Varrentrapp et Will peut toujours donner des résultats satisfaisants. On sait déjà qu'elle est en défaut quand il s'agit d'analyser les nitrates et les produits de l'acide nitrique : je ne la crois pas plus exacte à l'égard des combinaisons azotées obtenues à-des températures élevées par l'action des alcalis; enfin, en mettant même de côté ces deux classes de produits, peut-on savoir l'état dans lequel se trouve l'azote dans une combinaison? Que dans certains cas cette méthode

puisse seulement servir comme moyen de contrôle pour la détermination de l'azote, et elle: aura déjà rendu un grand service à la,..seience.-

duisent à la même conséquence, savoir que l'azote

de l'atmosphère ne possède pas du tout la propriété de se combiner avec l'hydrogène, au moment dernier se sépare d'une combinaison. L'azote qui a été -obtenu dans toutes celles de ces expériences où l'on en a observé, provenait

évidemment de l'ammoniaque qui se trouve dans l'air et que tous les corps poreux, ainsi que les végétaux, ont la faculté d'absorber avec une si grande avidité. .

18. Note au sujet de article précéde4

par

M.Reiset. (Ann. de Ch., t. 8, p. 232.). Je me suis aperçu que l'alcali dont j'avais fait usage dans mes expériences contenait du nitre, avant même que M. Will ait publié ses observations ; et j'ai reconnu que les matières non azotées, brûlées avec un mélange d'alcali et de chaux bien exempt de nitrates, ne donnent pas sensiblement d'ammoniaque. C'est à l'expérience à nous apprendre maintenant

19.211e%pire sur un procéc e simple .pour constater ,k4iprésence de /'AZOTE dans des 9.) timtités

minimes de matières organiques ;Iiiqfp. saigne,( Compt. rend. de l'Ac., t. i6, p. 38 Ce moyen est d'une sensibilité extrême, et il

repose sur la facilité avec laquelle se forme le cya-

nure potassique lorsque l'on calcine au rouge

obscur, à l'abri de l'air, du potassium en excès avec une matière organique même très-peu azotée. On fait l'expérience dans un petit tube de verre de 2 cent. et demi de longueur, sur i mil, et demi de diamètre. On met au fond de ce tube un petit morceau de potassium de la grosseur d'un grain de millet : on le tasse légèrement avec un fil de

platine, puis on projette dessus la matière à essayer. Dans quelques circonstances où la matière est volatile, il faut la placer au-dessous du potassium, pour que les produits de la décomposition par le calorique puissent réagir sur ce métal et produire une certaine quantité de cyanure. Les