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538 après avoir chassé l'excès de ce gaz par la chaleur,
on ajoute de nouveau un peu de cyanure de potassium, et alors le cuivre reste entièrement en dissolution. On peut aussi ajouter un excès d'acide nitrique à la dissolution des deux métaux dans le cyanure; cet acide sépare empiétement le cyanure d'argent et dissout le cyanure de cuivre. On fait bouillir la dissolution jusqu'à expulsion de tout acide prussique , et l'on précipite le cuivre par la potasse. De l'argent d'avec le cadmium. On ajoute du cyanure du potassium jusqu'à ce que les précipités soient redissous, et l'on précipite le cyanure d'argent par un excès d'acide nitrique; l'on décompose facilement le cyanure de cadmium en le dissolvant. On le précipite de la dissolution par du carbonate de potasse, après avoir chassé tout l'acide prussique par l'ébullition. De l'argent d'avec le bismuth. Le procédé est le même que pour la séparation de l'argent d'avec le plomb. Bien que l'argent soit si facile à séparer, par l'acide hydrochlorique , du bismuth, du cuivre et du cadmium, il est certaines circonstances, surtout la présence du plomb, qui pourraient rendre cette séparation très-difficile. Dans les cas de ce genre, on arrive au but d'une manière fort simple au moyen du cyanure de potassium. Dumercured'avecl'argent.La même obse Tc vation s'applique à la séparation de ces deux métaux par le cyanure de potassium. Dans tous les cas, le mercure doit d'abord être transformé en bioxyde ; ensuite on y ajoute un excès de cyanure de potas-
sium jusqu'à ce que le nouveau précipité soit redissous. De cette manière, on a eu dissolution des f
539 cyanures doubles de potassium et d'argent, de potassium et de mercure. On y ajoute alors un excès d'acide qui décompose les deux combinaisons doubles, de sorte que tout le cyanure de potassium passe à l'état de nitrate de potasse. Le cyanure d'argent insoluble se sépare, tandis que celui --de EXTRAITS.
'mercure reste en dissolution. On le précipite à l'état de sulfure par le gaz sulfhydrique.
Du mercure d'avec le cuivre. Le procédé est le même que pour le cadmium et le cuivre. Du mercure d'avec le plomb. On chauffe a,lec un excès de cyanure de potassium. Le plomb reste complètement dans le résidu, tandis que le
mercure se dissout ; on le précipite à l'état de sulfure.
Du mercure d'avec le bismuth. Comme la séparation des deux précédents.
Du mercure d'avec le cadmium. On verse du cyanure de potassium jusqu'à ce que le nouveau précipité soit redissous; ensuite, après avoir ajouté un excès d'acide nitrique fort étendu , on fait bouillir. Le cyanure de mercure n'est pas décomposé: mais le cyanure de potassium et le cya-
nure de cadmium se transforment en nitrates.
Après avoir chassé tout l'acide prussique, on précipite le cadmium par du carbonate de potasse puis on filtre et l'on sépare le mercure par l'hydrogène sulfuré. Du platine d'avec le plomb et le bismuth. On ajoute un excès de cyanure de potassium. Le plomb et le bismuth se précipitent. Le platine se dissout à l'état de cyanure double de platine et de potassium. On fait bouillir le liquide avec de l'acide hydrochlorique jusqu'à expulsion complète de l'acide prussique; après avoir ajouté de l'alcool,