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EN YORKSHIRE.
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FABRICATION DE L'ACIER
La cémentation, n'entraînant aucun déchet sur la matière première, ne doit pas être nécessairepratiquée , comme la fabrication de l'acier ment pratiquée,
naturel, à proximité des gîtes de minerai. Les
principaux groupes d'aciéries de cémentation, par
des causes qu'on peut signaler en peu de mots, tendent au contraire chape jour se développer dans des conditions toutes différentes. Les fers forgés, éminemment propres à la fabrication de l'acier, se vendent à un prix beaucoup plus élevé que les autres sortes de fer : les usines
qui produisent ces qualités d'élite ont donc une tendance naturelle à porter leur fabrication annuelle au niveau dés ressources fbrestières de la contrée. Sous le rapport des approvisionnements de combustible, comme sous celui des ressources en eaux motrices, ces forges se trouvent placées
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dent à éloigner les aciéries de cémentation des contrées où se produisent les fers à acier. Il sera prouvé Clans ce mémoire que les combustibles minéraux présentent, à pouvoir calorifique égal, dans le travail de l'acier de cémentation, une supériorité décidée sur les combustibles
végétaux; les grandes forges de l'Oural et dé la Suède, dans le cas même où elles disposeraient d'approvisionnements indéfinis de combustible, se
trouveraient donc, pour convertir en acier leurs propres fers, dans des conditions moins favorables que des usines établies sur les bassins houillers de l'ouest de l'Europe. Les barres marchandes, produites par les aciéries , sont en partie élaborées, pour la consom-
mation immédiate, dans une multitude de petits
ateliers où l'on élabore en même temps le fer
l'on produit l'acier naturel; elles ne pourraient, en général, trouver dans la contrée les combus-
forgé, et dont la distribution, sur toute la surface de l'Europe, est déterminée par celle de la population. Toutefois, la plus grande partie de la production des aciéries, sert de matière ,première à
A la vérité, la cémentation proprement dite n'entraîne qu'une consommation très-faible de
peuvent se développer avantageusement que dans les lieux où se trouvent réunis le combustible, la
à peu prèsdans les mêmes conditions que celles où
tibles nécessaires pour 'convertir leur fer en acier.
combustible; mais cette opération, si importante au point de vue technique, n'a,, sous le rapport des approvisionnements et des dépenses- qu'elle exige, qu'une importance très-secondaire dans l'ensemble de l'industrie de l'acier. Les 'branches les plus essentielles de cette industrie sont celles 'qui ont pour objet la conversion des barres brutes cémentées en produits marchands, et l'on verra,
dans la suite de ce mémoire, qu'elles donnent lieu à des consommations considérables de combustible. Deux autres circonstances très-importantes ten-
des industries extrêmement variées, et qui ne force motrice et la population manufacturière telles sont les industries ayant pour objet la fabrication des faux et faucilles, des limes et râpes, des scies, des outils taillants et tranchants de toutes sortes , de la coutellerie, de la quincaillerie, etc. Ces fabriques, qui constituent l'industrie dominante dé certains districts, recherchent, en général, les mêmes conditions économiques que les industries manufacturières proprement dites, où s'élaborent les fils et les tissus de coton, de Line, de soie, etc. Elles en diffèrent cependant en