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EN YORKSHIRE.
que possible lès caisses à la température rouge où la cémentation se produit. Pour le fourneau que représente la PI. XII, cette mise en feu dure environ vingt-quatre heures, et l'on y brûle dans l'unité de temps un quart de houille en sus de la consom-
fourneau tend à baisser plus qu'il ne convient ; enfin il dégage la grille partiellement quand la température se développe inégalement aux deux
mation normale. Conduite dufeu.
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FAI3RICATION DE L'ACIER
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L'habileté de l'ouvrier consiste surtout à régler
le feu de manière à entretenir constamment la température rouge vif qui convient le mieux à la
cémentation, sans la dépasser et sans jamais laisser la grille dégarnie. Cette température correspond à
peu près au terme de la fusion du cuivre : elle
n'est jamais assez élevée pour vitrifier les briques ni même l'argile qui sert à les assembler. Dans les fourneaux les plus usités en Yorkshire , il n'y a point de registre pour faire varier le tirage, en sorte que l'ouvrier ne peut diriger le feu qu'au moyen des soins qu'il donne à la chauffe. Celle-ci est toujours remplie de houille jusqu'au niveau du seuil des portes de chargement. L'épaisseur du combustible en ignition était ainsi de om,30 dans le four-
neau dont je décris plus particulièrement les
opérations et pour la houille dont l'analyse a été rapportée ci-dessus; elle varie un peu suivant les dimensions du fourneau, suivant l'état du tirage et surtout suivant la qualité de la houille. Il importe que l'épaisseur de la couche de combustible embrasé ne diminue pas trop sans quoi le fourneau se refroidirait immédiatement; il convient donc que les charges se succèdent au moins d'heure en heure. L'ouvrier nettoie la grille deux Ibis dans un poste lorsque la houille est fortement chargée de cendres; et il répète plus souvent cette opération lorsque la température du
extrémités du fourneau. J'ai dit que l'épaisseur du brasier qui recouvre les barreaux s'élevait à orn,3o environ lorsque la
chauffe vient de recevoir une charge, et avec la qualité de houille indiquée ci-dessus. Un chauffeur très-soigneux peut réaliser une certaine économie de combustible en réduisant cette épaisseur à orn,25 ou même à 0'1,22. Mais dans ce cas les charges doivent être plus fréquentes et le fourneau est plus exposé à se refroidir par suite d'un oubli de l'ouvrier. Dans le Yorkshire, où le combustible est à bas prix et où le travail est presque toujours abandonné sans surveillance à la direction des ouvriers, ces nuances ne sont pas toujours
observées, et il n'est pas rare de voir des intervalles de deux heures entre deux charges successives.
Au reste, ces intervalles considérables entre les charges de combustible ont en définitive pour résultat de diminuer les frais de main-d'oeuvre, et sous ce rapport, la houille qui tient au feu plus
longtemps que le bois, et qui pour un volume donné offre un poids plus considérable de matières combustibles , convient beaucoup mieux que les combustibles végétaux au chauffage des fourneaux de cémentation.
Le fourneau de cémentation du Yorkshire est tellement bien approprié à l'opération qu'on y pratique, que malgré ces légères imperfections dans la conduite du feu , la consommation de corn-
bustible n'y dépasse pas généralement 75 kilog.
pour ioo kilog. d'acier brut, résultat remar-