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EN YORKSHIRE.
FABRICATION DE L'ACIER
quintaux métriques d'aciers bruts et ouvrés. Les aciers bruts sont fournis principalement par l'Angleterre; la Suède, qui au milieu du dernier siècle concourait dans une proportion notable à cette importation, n'envoie plus ce produit qu'à l'ancienne province suédoise de la Finlande. L'acier ouvré est principalement importé sous forme de faux : les 9/10 environ de ces instruments si nécessaires à un pays éminemment agricole, où se font chaque année d'énormes approvisionnements de foin, sont fournis par les aciéries des Alpes centrales, et entrent en Russie par la frontière de Galicie : l'autre dixième, importé,
par la Baltique, provient des usines du Rhin et de la Grande-Bretagne. Enfin la coutellerie et les outils proviennent pour la plus grande partie des aciéries du Yorkshire. On peut évaluer ainsi qu'il suit, l'importation moyenne annuelle de ces produits q. m.
q. m.
Aciers bruts
1 000)
10000' 14.500
Aciers ouvrés : faux et faucilles.
coutellerie, outils, etc.
.
.
3.500
Les aciéries de Nijni-Novogorod commencent déjà à exporter leurs produits dans le centre de l'Asie, par diverses voies et surtout par le littoral de la mer Caspienne. La totalité de ces exportations s'élève environ à i .5oo quintaux métriques. Le commerce des aciers en Russie se résume donc ainsi qu'il suit q. m.
. q. m.
Production indigène 32.100 Importations. 14 500 Exportation 1.500 Différ. en faveur des importations. 13.000 ci 13.000 Consommation intérieure 45.100
6'5
le Fa' La Suède produit depuis longtemps l'acier na-Industrie eciner ren Stiede et usines où se préparent les orwege. turel dans les mêmes fus à acier qu'élabore le Yorkshire. La destination donnée à ces fers a naturellement dirigé l'attention des propriétaires suédois vers la fabrication de l'acier de cémentation, et celle-ci fut introduite en Suède et en Norwége dans la première moitié du dernier siècle : mais cette industrie est loin de s'y être développée autant que le comporte l'abondance de la matière première ; il parait qu'aujourd'hui elle ne contribue guère que pour un 'quart à la production totale de la Suède, et que cette dernière peut être évaluée approximativement à 24.000 quintaux métriques. La Suède n'importe sous aucune forme l'acier des pays étrangers ; loin de là, depuis longtemps
elle fait concurrence sur tous les marchés du monde pour la vente de ses aciers bruts, aux aciéries des Alpes centrales et du Rhin. Le déve-
loppement des aciéries duYorkshire n'a point interrompu ces exportations qui s'élèvent encore année
moyenne à 16.3oo quintaux métriques. Les principaux pays de destination, énumérés suivant l'ordre d'importance de leur consommation, sont : le Portugal et les Açores, les Etats-Unis d'Amérique, les Indes orientales, la Danemark, les villes Anséatiques, la Finlande, etc. La Suède ne fait pas directement toutes les exportations ; elle expédie, en moyenne, aux entrepôts de la Grande-Bretagne, 5 . oo quintaux métriques d'acier que le commerce anglais distribue sur divers marchés , particulièrement dans les Indes orientales, au Mexique et dans les autres états américains où fleurit l'exploitation des mines, en Portugal, et en Espagne. On recherche surtout les aciers suédois en ce