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FABRICATION IYE L'ActEr.
EN YORKSHIRE.
dit, le troisième rang en Europe. Leur production, limitée par le manque de combustible végétal, varie peu d'une année à l'autre, et s'est élevée en 1841 à 15.920 quintaux métriques. Dans le nord-est du'royaume , en Lorraine et en Alsace, près de la limite commune des départements *de la Moselle et du Bas-Rhin, il existe plusieurs forges qui emploient pour matières premières les fontes à acier du Rhin, en y associant seulement une faible proportion de fontes et de ferrailles d'origine française. Ces
première les fers produits par ces dernières, et une faible quantité de fers suédois et russes im-
forges, qui sont à vrai dire l'extrémité méridionale
du groupe des aciéries du Rhin, ont produit, en 1841, 3.479 quintaux -métriques d'acier naturel.
Indépendamment de ces usines qui produisent des aciers de bonne qualité, il en existe un assez grand
nombre où l'on prépare, soit régulièrement, soit accidentellement, au moyen de fontes françaises, des aciers qui pour la plupart n'offrent qu'une qualité commune, sont principalement employés pour la fabrication des instruments d'agriculture, et
pour ce motif sont souvent désignés sous le nom d'aciers de terre. Six départements ont concouru en 1841 à la production de ces sortes d'aciers, dans les proportions indiquées ci-après 7.690 q. m.
Nièvre Vosges
Saône (Haute) Côte-d'Or Vienne (Haute). . Charente Production des
aciéries de cenenwion.
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2.065 1.200 856 412 400 12.623
Le principal groupe d'aciéries de cémentation, est situé au ,r'sud du royaume, dans la région des forges pyrénéennes : il emploie comme matière
portés par Bordeaux. La houille qui sert à chauffer les fourneaux est tirée en partie du bassin houiller de la Loire, en partie du bassin de Carmeaux (Tarn ). Les quatre départements dans lesquels sont éta-
blies ces usines, ont concouru à la production de /841 dans les proportions suivantes Tarn Ariége
Haute - Garonne. Aude
8.600 q. m. 7.199 4.020 1.485 21.304
Le deuxième groupe d'aciéries de cémentation
est établi sur le bassin houiller de la Loire qui lui fournit le combustible à bas prix. Les fers importés pour la plupart de Suède et de Russie, par le port de Marseille, parviennent aux usines par la voie du Rhône et du chemin de fer de SaintEtienne à Lyon. Ces aciéries emploient aussi une
assez grande quantité de fer des l'orges pyrénéennes. Le groupe de la Loire a produit en 1.84 9,155 quintaux métriques d'acier brut. Plusieurs usines assez importantes, qu'on pourrait nommer aciéries urbaines, ne sont point pla-
cées, comme les précédentes, à proximité de la matière première ou du combustible ; on les a surtout établies en vue de profiter du débouché immédiat que leur offrent quelques grandes villes : telles sont les usines créées à proximité de Paris, de Tours, d'Orléans, de Lyon. Les usines placées
dans ces conditions ont produit en 1841 , 3.582 quintaux métriques. Enfin, quelques aciéries peu importantes sont annexées à diverses forges qui y trouvent un dé-