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SUBSTANCES MINÈRALES.
connaît les remarquables travaux. Avec un empressement dont nous ne saurions trop le remercier, ce savant zélé a mis à notre disposition une série d'échantillons de sa collection, en y joignant des renseignements très-précis sur leur origine et le lieu de leur gisement. MM. de Deville et Pottier,
de Rouen, nous ont aussi donné les ossements humains qu'ils avaient en leur possession. Qu'il nous soit permis de témoigner publiquement notre reconnaissance à ces amis éclairés des études
737 dans un os d'homme à peu près aussi abondant que mort depuis peu de temps (i). EXTBAITS.
2. Fourquoy et Vauquelin examinèrent, en 1806 , l'ivoire fossile. Ils virent que la matière animale n'y est pas toujours en même proportion. Ainsi, par la calcination dans un creuset ouvert, L'ivoire fossile de Sibérie perdit 41 1/2 p. 100. 41 . de l'Ohio. de l'Ourque. . . 18 +trace d'acide fluor.
du Pérou..
sci en tiques.
Avant de dire ce que nous avons fait, jetons un coup d'il rétrospectif sur les faits déjà acquis à la science sur le point que nous avons voulu étendre
et compléter, et rassemblons en un faisceau les renseignements peu nombreux qui sont épars dans les ouvrages de nos devanciers.
Les 'premières analyses d'os fossiles ont été faites par Hatchett, Fourcroy, Vauquelin, Chevreul , Apjohn et Stockes , Lassaigne et Pelouze. . Hatchett examina les os fossiles du rocher de
Gibraltar. Il trouva qu'ils consistaient clans du phosphate de chaux, sans cartilage ou partie animale molle. Leurs interstices étaient remplis de carbonate de chaux, de sorte qu'ils ressemblaient parfaitement à des os brûlés : il en conclut que ces os devaient avoir subi l'action de quelque agent étranger, car la putréfaction ou le séjour dans la terre ne détruit pas promptement la partie cartilagineuse des os. Il mit dans l'acide chlorhydrique un humérus humain, pris à Hythe , dans le comté de
Kent, et qu'on disait provenir d'un tombeau saxon; il trouva que le résidu cartilagineux était
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d'Argenteuil.
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id.
tandis que l'ivoire frais éprouva une perte de 45 Suivant eux, les ivoires fossiles qui pour ioo. ont perdu leur matière animale contiennent de l'acide fluorique , et il leur parait vraisemblable que , pendant le séjour de ces substances dans l'intérieur de la terre, elles se combinent avec l'acide fluorique (2). Les mêmes chimistes examinèrent, en 1807, des os trouvés dans un tombeau de l'église Sainte-
Geneviève, à Paris. Ces os, dont on a fait remonter l'ancienneté au XIe siècle, étaient extrêrnernent fragiles ; ils avaient une couleur pourpre, ou de lie de vin desséchée ; cette couleur était plus intense dans le corps de ces os que dans la
tête, où elle était, au contraire, brunâtre. Ils
étaient remplis de petits cristaux blancs et brillants, ressemblant beaucoup au sulfate de chaux. Ce sont ces cristaux qui, en se formant dans l'intérieur de ces os , en ont soulevé les lames, et leur Hatchett , cité par Thomson, Système de chimie, t. 4, p. 506. Fourcroy et Vauquelin, Annales de chimie, t. 57, P. 37-