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SUR LES FUSÉES DE SURET:É
la poudre dans la fusée n'ayant lieu que d'une manière graduelle et lente. Il n'y a que le cas où l'ouvrier ferait une chute et ne pourrait pas s'éloigner à temps, ou bien tomberait de la tonne qui doit l'enlever s'il travaille au fond d'un puits, dans lequel l'explosion pourrait l'atteindre ; il ne lui resterait pas la chance d'enlever ou d'éteindre
.l'amorce avant l'inflammation de la poudre. Il faut remarquer en outre que les mines ne ratent jamais ou presque jamais les ouvriers ayant toujours l'imprudence de débourrer les trous de mine qui n'ont pas fait explosion, pour ne pas perdre
le fruit e de leur travail
,
s'exposent ainsi à de
graves accidents ; il arrive souvent alors, quand ils
n'ont pas soin de noyer la poudre, qu'en frappant sur la bourre pour la désagréger ils font jaillir dés étincelles qui mettent le feu à la charge. Ils seront moins exposés à cette cause de danger avec les fusées, puisqu'ils auront moins souvent l'occasion de débourrer des mines. Enfin ils peuvent
également, dans l'ancien procédé, déterminer l'explosion lorsqu'ils repassent l'épinglette dans la lumière pour rétablir le passage qui se trouve souvent intercepté; rien de semblable ne peut arriver avee la fusée. Les causes ordinaires d'accidents disparaissent Témoignages des emploie les fusées. Toutes les personnes n usées.
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qui ont eu l'occasion de les employer sont d'accord sur l'immense avantage qu'elles présentent pour la sécurité des ouvriers. M. Combes, Clans son Traité encore inédit sur l'exploitation des mines, qu'il a en l'obligeance de me communiquer et auquel j'ai fait de nombreux emprunts pour tous .les détails 'du tirage à. la poudre, s'exprime ainsi : « Depuis quelques années on fait
POUR IS TIRAGE A LA i'OUDRE.
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usage, dans presque toutes les mines du comté de Cornwall, de petites cordes tressées, conte-
nant dans l'âme, une traînée de poudre fine. M. John Taylor, dont 'tout le monde connaît la » grande expérience, a déclaré devant le comité » de la chambre des communes chargé, en 1835,
de l'enquête sur les accidents qui arrivent
» dans les mâles, que l'usage de ces cordes avait diminué de beaucoup le nombre des accidents » 'dans le tirage à la poudre, et qu'elles devaient être considérées comme ina perfectionnement d'une très-haute importance. » M. Ruelle, ingénieur des ponts et chaussées, charge pat M. lé sous-secrétaire d'État des travaux
publics d'esSayer les fusées de sûreté dans le souterrain de Lioran (Cantal), dont il dirigé les travaux, s'exprime ainsi dans son rapport du 31 janvier 1843 «Nous reconnaissons en principe, et les mineurs travaillant à la percée ont été prompte-
ment ebnvaineus que ces fusées présentent
de grands avantages pour la sûreté des ouvriers et la facilité de la charge; aussi nous pensons que dans toutes les exploitation de rocher à l'air section suf» libre, dans les souterrains, de5petite » fisamment aérés, et surtout aii milieu dés roches » aquifères, leur emploi est bien préférable à celui de l'épinglette, et doit Ore prescrit. » M. Rolland, directeur de la mine de houille de Layon-et-Loire (Maine-et-Loire), chargé d'un essai du même genre, formule ainsi son opinion Quant à la sécurité que présente l'emploi des fusées de sûreté pour charger la mine, elle est incontestablement supérieure à celle présentée » par l'emploi des épinglettes en cuivre. En effet, quand on a bien soin de réunir toute la poudre