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SUR LES FUSÉES DE SURETÉ
dernière circonstance a été considérée comme très-favorable dans cette carrière que forme main-
tenant une vaste chambre de 4o mètres de long, sur 25 mètres de large et environ 3o mètres de hauteur, et dans laquelle il n'y a d'autre chance d'accident à craindre que la chute de quelque bloc de pierre qui viendrait à se détacher subitement de la voûte ou des parois. Les fusées, accueillies avec faveur par les ouvriers dans cette carrière, y sont employées maintenant d'une manière exclusive, et commencent à être adoptées dans les carrières voisines. Témoignages
à l'appui.
M. Ruelle dans son rapport s'exprime ainsi à ce sujet : « Nos essais n'ont pas été assez prolon-
gés, en raison de la nature variable du rocher, pour pouvoir apprécier l'économie qu'elles peu,
vent offrir sur la quantité de poudre ; nous
sommes cependant persuadés qu'il y en a une assez notable, et que la manuvre de la charge et surtout du bourrage, est plus expéditive qu'a vec l'épinglette et la canette, tout en exigeant moins de précautions. » M. Rolland, si l'on fait abstraction de la quantité de poudre nécessaire pour remplir les pailles,
n'a trouvé qu'une économie insignifiante de 2 p. o/o pour la consommation de la poudre, sur un nombre total de 48o coups de mines. Les résultats des expériences faites dans les deux séries d'essais du Cantal et de Layon-et-Loire n'ont rien
de concluant, attendu que les fusées n'y ont été
considérées que comme amorces, sans qu'on changeât rien aux règles ordinaires pour la position, la dimension et la, charge de chaque trou de mine ; l'augmentation d'effet utile de la poudre allumée avec les fusées, a été employée en pure
POUR LE TIRAGE A LA POUDRE.
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perte à projeter plus loin les débris du rocher ; ce qui semble le prouver, c'est que M. Rolland, dans les premiers coups qu'il a chargés lui-même , en remplaçant les trois cartouches que mettent ordinairement les mineurs dans un même trou par deux, cartouches et demie, a obtenu l'effet maxi-
mum, car, dit--il, la roche ne pouvait casser mieux; il ajoutait que, les ouvriers payant eux
même leur poudre, il y avait lieu de croire que l'expérience leur avait démontré la nécessité de
mettre trois cartouches avec l'épinglette; la quantité de poudre est en effet assez faible, chaque cartouche ne renfermant que 43gr.,5 de poudre. Cette réduction d'une demi - cartouche donnerait une économie de 1/6 ou 16 à 17 p. ofo. Le capitaine William Davies, directeur de la mine de Fowey-Consols , annonce comme un fait bien constaté la diminution de la charge (voir la
note C).
Difficultés de Des expériences directes et positives présentefau-fraie'ne, une "Fée complete. raient de grandes difficultés, attendu qu'il drait acquérir avant tout la certitude que par le procédé ordinaire la consommation de poudre est aussi petite que possible, et il faudrait ensuite rechercher par tâtonnement quelles modifications la il faut apporter au tirage à la poudre, soit dans position et la dimension des trous, soit dans la charge de poudre il faudrait ensuite opérer comlong, dans parativement pendant un temps assez circonstances de présentant les mêmes un terrain ténacité, etc. , etc. Pour faire des essais de ce genre, ou pour employer couramment les fusées, il vaudra mieux dans la plupart des cas, plutôt que de réduire la charge de poudre en diminuant la longueur de la cartouche ou le diamètre du trou,