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POUR LE TIRAGE A LA POUDRE.
SUR LES FUSÉES DE SURETÉ
» échelle. Les fusées de sûreté de Bickfoid ont été inva-
riablement employées dans nos ateliers depuis l'été de » 1833; BOUS les avons complétement adoptées comme moins » étant d'un effet plus sûr que l'amorce ordinaire, économidans leur emploi, et enfin plus » dangereuses ques malgré les apparences. épuis leur introduction » Jusqu'à ce jour, nous n'avons eu d'accident à déplorer dans aucun de nos ateliers, quoique pendant cette période nous ayons consommé 73.600 livres de poudre et dépensé -288.719 journées d'ouvriers. Nous n'avons eu, à ma connaissance, que deux ou trois coups de mine qui » aient raté , et cela par défaut de précaution des ouvriers, » qui ont employé des pierres qui ont coupé la fusée et in» terrompu l'amorce. Nous avons usé pendant ce temps » 167.322 pieds courants de fusées être . . . Dans l'emploi des fusées la charge peut . » logée à toutes les profondeurs nécesaires dans le rocher. » Nous avons dernièrement percé horizontalement, avec » une tarière de 5 pouces de diamètre, un trou -de 20 » pieds 3/4 de profondeur dans le flanc de l'escarpement. .» à Dalkey, et nous y avons introduit une charge de » 85 livres de poudre, qui a fait sauter une masse de rocher de 2000 tonnes, quantité qui n'aurait pu être dé» placée par un trou vertical ou oblique. Des tuyaux de » paille pourraient difficilement être préparés sur une » aussi grande longueur, et en supposant même que cela soit possible, il y a une si- grande perte de temps, une incertitude :_si grande en. les employant dans des trous » horizontaux d'une longueur bien moindre, qu'on ne peut » 'faire aucune comparaison pour la facilité du travail » entre les deux procédés. » La fusée présente un autre avantage, c'est qu'on peut » faire partir simultanément un nombre quelconque de mines, tandis qu'avec les chalumeaux de paille et les » canettes en -.papier on ne peut pas allumer plus de trois » trous à la fois, si on veut laisser à l'ouvrier le moyen de s'éloigner à temps. » Dans les roches mouillées, la fusée fait tout autant » d'effet que dans les roches sèches; quand on rencontre » des fissures aquifères en perçant le trou de mine, ce qui
a lieu souvent, le trou se remplit d'eau, et il est nécessaire , dans l'ancien procédé, de l'assécher compléte» ment. . , . . .
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Après avoir passé une demi-journée à sécher le
» trou, à le bourrer et à l'amorcer, il arrive encore que » l'eau a atteint la poudre et que l'ouvrier a perdu son
» temps. Dans ce cas la fusée fournit un remède efficace » à ces inconvénients : un sac imperméable renfermant la
» poudre, et garni d'une fusée de longueur suffisante, est » poussé au fond du trou et recouvert d'une bourre ; on y met ensuite le feu, et l'explosion se produit avec autant de certitude que dans un endroit tout à fait sec.
» Le tirage à une grande profondeur sous l'eau, qui
» s'exécute au moyen de la cloche à plongeur, devient re» lativement facile par l'emploi de la fusée, quand on le » compare avec le procédé incommode el coûteux employé auparavant. ( Suit la description de l'ancien et du nou» veau procédé. )
» En jetant les fondations du mur du quai du Coinmerce ( en grande partie sur le roc ) , à 22 pieds sous l'eau par une marée de printemps, et en faisant les dé» biais pour fonder la jetée de l'est à 28 pieds sous l'eau à la basse mer ( la marée s'élève à 12 pieds dans cet en-
droit ) , nous avons suivi avec beaucoup de succès la mé» thode ci-dessus décrite. » Je joins ici l'état des hommes tués ou grièvement hiessés , par l'emploi de l'ancien procédé, dans les carrières ouvertes pour les travaux du port de Kingstown, avant
l'introduction de la fusée. L'état des accidents arrivés » dans les quinze premières années contient les noms de » trente individus, dont deux furent blessés deux fois ; ce qui fait trente-deux accidents, et par conséquent plus » de deux par an. Sur ce nombre il y a eu sept ouvriers » tués quatre ont perdu un oeil, un les deux yeux, et » vingt ont été dangereusement blessés. Pendant les huit dernières années (1), un seul homme a été blessé, et » encore est-ce avant l'introduction de la fusée. » M. Mullins indique comme formant un bon enduit pour les cartouches imperméables un mélange de -
8 parties de goudron. en poids. 1 1
de cire d'abeilles de suif
(t) Ce passage fait voir que le mémoire du major Burgoyne, qui
ne porte aucune date, a été écrit au plus tôt dans le commencement de l'année 1841.