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SUR LA PROVINCE DE MURCIE
un malheureux paysan vendre un million de réaux (25o,000 fr.) sa part, à lui treizième, dans la -mine .delCarmen; alors chacun a voulu fouiller le sol pour extraire de l'or et de l'argent. A l'é-
servation, 13o ; celle de la Esperanza, 4o. Le prix de main-d'oeuvre est de 5 réaux par journée de travail. De grandes quantités de minerais métalliques ont déjà été extraits de ces mines; mais
en mars 1841, on n'en avait encore tiré, pour
mines ; et des puits de recherches, en quantité in-
ainsi dire , aucun parti. Une portion avait été en-
voisines. Ilsuflisait des moindres taches noires à la surface d'un schiste pour décider l'exploration, et
une montagne entière, à l'ouest de Carthagène, qui ne renferme aucun indice de matière métallique, était criblée d'excavations. liCeres.
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del Carmen occupe 15o Ouvriers; celle de la Ob-
poque de notre séjour à Carthagène, en mars 1841 , toute la ville était divisée en Juntes de
nombrable, étaient ouverts dans les montagnes
Qii,dre groupes de gîtes métal-
ET SUR LES. MINERAIS QU'ON Y EXPLOITE.
Les mines et les travaux d'explorations peuvent être divisés en quatre groupes : les mines d' Al-
magrera , de beaucoup les plus importantes, les seules qui donnent des produits riches en métaux précieux ; les recherches d' _218uilas, stériles; les
recherches de galène d' Almazarron, et enfin les explorations des environs de Carthagène, Les roches de la Sierra c Almagrera sont des la de Mines si"r" ""g"- schistes -talqueux , des schistes luisants noirs et bleus, des schistes micacés, lesquels sont plissés et bouleversés, de façon (ide le sens de l'inclinaison varie d'un point à l'autre. De-nombreux filons traversent cette série de roches. Le plus remarquable, le seul qu'on ait exploré jusqu'à préren t, sur une notable étendue, est celui où sont -.->rivertes, les mines del Carmen, de la _Esperanza,
de la Observation. Il plonge au nord ; il .a. 'une puissance considérable qui va jusqu'à 8 varas (près de 8 mètres) , y compris les salbandes formées par des masses épaisses de fer oxydé qui enveloppent la matière plombeuse. Les puits qui atteignent ce filon ont de 3o à 4o mètres de profondeur. La mine
voyée aux fonderies qui venaient de s'établir à Aguilas ; mais on n'avait pas encore réussi à faire convenablement la coupellation , l'opération de la
fonte directe ne produisant qu'un métal ferreux qui refusait, comme il était facile de le prévoir, de
passer à la coupelle. Une autre partie avait été vendue à une riche négociant de Malaga, propriétaire d'usines à plomb dans la contrée; enfin, une
troisième avait été expédiée par contre-bande à Marseille. Mais la plus grande partie restait sans emploi sur le carreau de la mine. Un grand nombre de recherches sont dirigées dans la Sierra d 'Almagrera , et l'on prétend que plus de mille puits sont ouverts dans une assez faible étendue de terrain. Quelques-uns ont rencontré des filons métalliques, mais l'exploration n'est point assez avancée pour qu'on puisse en apprécier l'importance. Il est probable, toutefois, que ces recherches conduiront à la découverte de gîtes de quelque valeur, comme on peut en juger par l'apparence de certains filons mis à découvert, notamment de celui de la Reglct. Les minerais d'Almagrera sont, comme nous le disions tout à l'heure, très-argentifères. Le quintal espagnol (46 kilogrammes environ) de mine brute
a d'abord été vendu 3o francs. On le livrait, en mars 1841, pour 20 francs à qui voulait l'acheter. Les espèces minérales des filons d'Almagrera