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EXPÉRIENCES FAITES
DANS LE LABORATOIRE DE MÉZIÈRES.
de l'acide bydrochlorique, en effet, la marne calcinée donne de la silice gélatineuse.
pouzzolane. Le mortier s'est comporté absolument comme le n° i. Il n'a supporté 'l'aiguille
Nous avons reconnu, par des essais faits en petit,
sansdépression qu'ail bout de trois semaines. Il résulte de ces essais que la cendre rouge de Flize est plus énergique que la pouzzolane artificielle de Pignicourt (Aisne), que nous lui avons comparée, et qui cependant est réputée de bonne qualité. Le service de la navigation de la Meuse se pro-
que le résidu de cette combustion lente de la marne à l'air libre est une pouzzolane énergique. On a fait quatre mortiers composés de 1° Chaux grasse Pouzzolane artificielle Sable 2° Chaux grasse Cendre rouge de Flize Sable
27' 18 100 55 27 )
18,100 55)
3° Chaux hydraulique de Warcq ( da lias inférieur ). Pouzzolane artificielle Sable 4° Chaux hydraulique de Warcq Cendre rouge de Flize
Sable..... .
.
.
.
.
55, 27)
18'100 55
Huit jours après l'immersion, chacun de ces mortiers a été soumis à l'épreuve de l'aiguille de millimètre carré de section chargée de 3o décagrammes. Dans le n° 1, l'aiguille s'est enfoncée de 4centim.,1
Dans le Ir 2, Dans le n° 3, Dans le n° 4,
de Ocentim.,8 de Ocentiiii.,9 de Ocenlim.,1
Neuf jours aprèm l'immersion, le n° 4 supportait l'aiguille sans dépression ; le même résultat était obtenu avec les rios 2 et 3 12 jours après l'immersion , tandis que le n° i n'était complètement dur qu'au bout de trois semaines. Un cinquième essai a été fait avec un mélange de o,33 de chaux de Warcq et o,67 de sable sans
pose de faire en grand l'essai de ces marnes de Flize pendant les travaux de la campagne prochaine (1843). Nous répéterons ces expériences sur un grand nombre de mélanges variés. Cette propriété de la marne brûlée du lias doit être signalée aux constructeurs et aux entrepre-
neurs de travaux dans ce département. Les pouzzolanes artificielles de Pignicourt , qu'on emploie
momentanément dans les travaux de la navigation de la Meuse, coûtent 26 francs le mètre cube sur le lieu de la fabrication, tandis que la marne du lias qui se calcine d'elle-même, et pour ainsi dire sans aucun frais, ne coûte sur les lieux d'exploitation que 4 francs le mètre cube , à quoi il huit ajouter les frais de pulvérisation qui ne pourraient être considérables.
II. Examen de plusieurs minerais de fer,pour .servir à la description minéralogique du département de la illeuse. L'industrie du fer du département de la Meuse est concentrée presque exclusivement dans les ar-
rondissements de Bar-le-Duc et de Commercy. Elle.y a pris un grand développement, et plu. sieurs usines dans lesquelles elle s'exerce peuvent