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DÉPÔTS MÉTALLIFÈRES 208 de la Néricie, sont presque exclusivement exploitées pour fer, si l'on excepte les mines de Vena , aujourd'hui les plus importantes du royaume pour l'extraction du cobalt. Au sud-ouest de celles-ci, fer eni Dahlsland, se trouvent quelques mines de et de plomb argentifère.
5° L'Uplande et la partie adjacente de la Sudont dermanie renferment quelques mines de fer, les principales sont celles de Dannemora. dans 6° Les environs de Tunaberg présentent, un cercle restreint, une association remarquable d'amas de fer, de cuivre, de cobalt, de plomb et d'argent. 70 Enfin, au sud du groupe précédent, il n'y a guère à citer que les mines de fer du Taberg en Smolande et celles d'or crEidsfoss, depuis longqui se temps abandonnées. Le minerai de fer, précipite journellement encore dans le sein d'un grand nombre de lacs, est particulièrement abondant en Smolancle. En Norvége, les principaux groupes métallifères sont i° Les mines de cuivre de Kaafjord et de Raipas, en Finmark , min loin du '70' degré de latiqui, tude, les plus septentrionales du monde, et depuis quelques années, sont très-productives. 2° La province méridionale du Trondhjein renferme différents gîtes de cuivre et de fer ; les amas du de Riiraas sont aujourd'hui, avec les filons cuivre les plus activement Finmark, les mines de exploitées en Norwége. Le fer cbrômé est exploité dans la contrée de Roraas , particulièrement à TOnset.
des 3° Il a existé, dans la Haute-Tellemarken, de fer, qui ont été mines-nombreuses de cuivre et
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DÉ LA SUÈDE ET DE LA NORVÉGE.
principalement travaillées dans le dix-septième et le dix-huitième siècle. 4° Les gîtes de fer, si répandus en Suède, ne sont vraiment abondants en Norvége qu'aux environs cl'Arential, dans une zone étroite qui longe la mer. 5° C'est dans la province de Buskerud , non loin de Christiania , que se trouvent les célèbres mines d'argent de Kongsberg, et celles de cobalt de la paroisse de Modum. Les petits gîtes exploités pour plomb, argent,
cuivre et fer, dans le terrain de transition de Christiania et près de Skeen , n'ont que peu d'im-
portance. Un assez grand nombre de mines aujourd'hui abandonnées, sont en outre disséminées dans. le sol de la Norvége méridionale( i). -
Beaucoup des amas métallifères de la Suède Époque de la dos sont trop apparents pour qu'ils n'aient pas été re- déoou.verte InL marqués et utilises depuis longtemps par les ha- principalesbitants.
En effet, dès le douzième siècle, l'évêque Engel de Vestedis faisait travailler aux mines de cuivre de Garpenberg en Dalécarlie, qui étaient alors très-productives (2). L'origine des mines d'argent et de plomb de Sabla paraît remonter à une époque non moins reculée; car, en 1282, le roi Magnus Laduliis concéda des priviléges aux exploitants (3), parce que, est.il dit dans l'acte, les anciens titres étaient égarés. On prétend que les premiers indices des filons de cette dernière localité furent découverts , sous un arbre déraciné, Voyez pour l'énumération de ces mines, Reise itoch hohen ./Vorder von Vargas Bedemor, 1819. Cronstede s _Minerai-g eschichte über das I-Vestmanlândische und Dalecarlische Erzgebirge.
Description de la ville de Salua (en suédois), 184,2.