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D1P0TS MÉTALLIFÈRES
Stilbite (Langsbanhytta); 4aumonite (Vick , près de Garpenberg); Analcime ; Zéolite farineuse ;
rstédite (Arenclal); Graphite (Bispberg), Anthracite et houille (Dannemora , hangsbanbytta , Ridarrhytta , paroisse de Grythytta ) Le bitume a été rencontré dans beaucoup de mines; d'abord clans toutes les localités qui viennent d'être citées pour la présence du 'graphite ou de l'anthracite , et de plus, dans quelques autres encore, comme à Grâsberg, dans la paroisse de Grangyàrcle , au Bispberg , près de Norberg, etc.). D'après cette association, il est très-probable que le bitume et les amas résultent d'une distillation de combustibles minéraux ; on voit de plus à Dannernora qu'il a été séparé antérieurement à la formation des cristaux de la chaux carbonatée et de quartz, dans lesquels il est contenu. Reia de la- Dans le voisinage du gîte, le gneiss passe le plus
micaschiste ou au schiste amphiboencaissa.- ligue, et l'amas de minerai se lie lui-même par une transition tout à fait graduelle à ces dernières
mas avec les ro- souvent au ches tes.
roches ou au gneiss , ainsi qu'on le voit dans plusieurs exem pies indiqués plus haut. Très-fréquemment, la liaison s'établit par l'intermédiaire d'une roche composée de silicates qui forme la gangue de l'amas de fer, et qui se soude elle-même au
gneiss, comme on le voit à Làngsiie et à Thorbprnsboe, près d'A rendal. Un assez grand nombre d'amas ferrifères ont
pour toit ou pour mur du calcaire : c'est le cas pour les mines d'Utô, de Dannemora , de Mingsbanhytta , de Persberg et Ingshytte près de Philippstadt,
DE LA SUÈDE ET DE LA ,INIORVÉGE.
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de Nyang, dans la Paroisse de Thorskker et de quelques-uns des environs d'Arendal. C'est particulièrement dans ce cas que le minerai est accompagné et entouré de silicates à base de chaux, tels
que le grenat, répidote, etc. (Voyez ji. 'b 13
,
13
bis, 33, 34 et 35 ,Pl.FII.)Ces silicates ont été trèsvraisemblablement formés aux dépens du calcaire; il n'est donc pas étonnant qu'alors, comme dans
le cas précédent, il n'y ait aucune démarcation tranchée entre le minerai proprement dit et la roche encaissante. Il existe dans diverses mines, comme à Lang- quFeisi°Zgernadnaintit-
soc, Loerrestwed , Thorbjôrnsboe , près Arendaldes gîtes. et à Utô , des filons ou veines granitiques qui renferment quelquefois des minéraux étrangers à l'anias; comme ils coupent nettement le gîte et quel-
quefois le gneiss encaissant, on reconnaît qu'ils se sont consolidés après l'existence de ces roches; mais ils ont plutôt la forme de sécrétion que celle
de filons injectés; en effet, ils ne se prolongent que sur de faibles distances ; d'ailleurs, il y a quel-
quefois, au Solberg, près Naes, par exemple, un passage évident de la roche granitique au gneiss ; enfin, certaines veines parallèles au gneiss ont une composition identique à celle-ci. Elles paraissent donc devoir être assimilées par leur mode de formation aux veinules irrégulières qui se ramifient fréquemment dans le gneiss.
2° Des amas incorporés dans les roches plutoniques. L'amas du Taberg en Smolande , paraît différer des amas enclavés dans le gneiss. D'après M. Haus-
Tome Ir, 1841'
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