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DE LA SUÈDE ET DE LA NORVÈGE.
nouveau en quantité exploitable au bout de
shutt , dans la Forêt-Noire , etc. Seulement ici, l'épanchement métallifère, au lieu d'avoir eu lieu dans le terrain jurassique ou dans le trias , est incorporé dans le terrain de transition.
4o ans. On connaît de véritables filons de cuivre à Kaafjord et à Raipas. U aété aussi établi que les dépôts de plomb argentifère de Salua et ceux d'argent de Kongsberg sont en filons ; enfin, le gîte d'Eidsfoss appartient encore à la même catégorie.
Plusieurs de ces filons, particulièrement ceux de Kongsberg , d'Eidsfoss et de Sahla , comparés aux filons classiques de la Saxe, d'une partie de l'Allemagne et de la France, présentent cependant Mie particularité : c'est l'existence de différents silicates anhydres et hydratés, qui se trouvent habi-
tuellement dans des roches pyrogènes, et dont quelques-uns paraissent avoir été en partie formés par les éléments des roches encaissantes, comme, par exemple, le pyroxène sahlite qui accompagne la galène à Sabla. Ces filons-fentes avec leurs silicates variés établissent donc, sous le rapport de la composition minéralogique, une transition entre.
les amas subordonnés au gneiss et les filons exploités pour les mêmes métaux dans la plupart des autres contrées ( ) . 3° Des amas de contact.
Les dépôts des environs de Cimbrishamn ressemblent beaucoup par leur gisement et par
Anal'gie du gile leur composition aux accumulations de minéraux de Cimbrishamn avec ceux des variés que l'on l'encontre clans les arkoses en di fiéarkoses.
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DÉPÔTS MÈTALLIFÈRES
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rems points du contour du plateau granitique de la France centrale, aux limites du granite des environs de Champ:iléon , à Badenweiler et à Wald-
(1) Les filons aurifères d'Eidsfoss ressemblent beaucoup en tout point aux nombreux filons qui avoisinent les amas de Fahlun.
Quant aux sites du terrain de transition du sud- Analogie et dieon a vu que leur situation i'ren" entre les ouest dede la Norvée gites de la Norn
est parfaitement caractérisée : ils sont constam- vége et ceuxdes ment, soit à la jonction de ce terrain avec les di- ark^ses. verses roches plutoniques qui le traversent (granite, syénite nu diorite ) , soit à peu de distance du contact, dans l'un ou clans l'autre terrain , mais surtout dans les couches de transition. Par leur situation , ils sont.donc aussi tout à fait analogues aux amas de contact, signalés par M. Pournet( aux gîtes &l'île d'Elbe, et particulièrement à ceux de Fra mont 'dans les Vosges. Mais si les amas dont il a été question renferment différents minéraux , tels que la,galène , le cuivre pyritenx , la chaux carbonatée' lé spath fluor, qui appartiennent aussi aux dépôts des arkoses
,
ils s'en éloignent par la présence du fer
oxyclulé, du molybdène sulfuré et de divers silicates anhydres, tels que le grenat, l'épidote , l'helvine ; tandis qu'ils se rapprochent d'une mafière frappante des gîtes subordonnés au gneiss en Scandinavie. Ces gîtes constituent donc un autre passage entre deux types de dépôts métallifères en apparence fort éloignés, les épanchements des ar,.prékoses et les gîtes subordonnés au gneiss; sentent de l'intérêt du point de vue théorique en rattachant la formation des amas problématiques du gneiss, dont les caractères originels sont en
.
(1) Fournet. Études sur les dépôts métallifères, p.193.