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280 Amérique du Nord.
DE LA SUÈDE ET DE LA INORVÉGE.
dinavie, ce n'est pas seulement la présence d'un très-
renferment aussi des amas de fer oxydulé et des différents sulfures métalliques , qui paraissent avoir la plus grande analogie avec les amas de la Suède. Ils renferment les mêmes substances et sont aussi associés à des amas de calcaire cristallin, de roches amphiboliques et de serpentine ; quelquefois en outre à des gîtes puissants de graphite comme à Raleigh (z) dans la Caroline du Nord. La présence de divers minéraux renfermant le tantale, le zirconium, le glucinium, dans
les veines granitiques de Haldana, de Chesterfield, de Goshen, de Midletown; etc., forme un trait de resseniblance de plus entre la composition chimique de cesdeux régions du globe. D'ailleurs leur structure -où l'horizontalité dés couches de transition est habituellement conservée, le mode. de dispersion des matériaux diluviens, un relief reMarquable pela présence de Vastes lacs, tout le sol enfin d'une partie de l'Amérique 'du Nord, jusqu'à
la végétation qui le recouvre, paraît rappeler en tout pbitàt, la péninsule scandinave (3). Lès gîtes enclavés dans le gneiss de la Suède étant Ils différent des amas plus ré- cOnteruporains cents par leur composition complexe.
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DÉPÔTS MÉTALLIFÈRES
de Massachussets et de la Caroline du Nord (1)
de la cristallisation de ce terrain
remontent aux époqueàgé-ologiques les plus anciennes dont il nous reste des traces distinctes ; or, bien ait montré plus hautr analogiequi les réunit que aux dépôts Subordonnés aux terrains stratifiés, ils diffèrent de tous ceux qui sont encaissés dans des .roches moins anciennes par la complexité de leur composition.. Ce qui caractérise les amas de la Scan. Hitchcock. Geology 'of kassachussets.
Shepard.
On Connecticut.Mather. Silliman's American Journal, XXI, page e. Obasted. Sitliman's American Journal, XIV. Kealing. Narrative of an expedition, etc.
grand nombre de corps simples et en particulier de minéraux renfermant le cérium, le lanthane, le didyme, ryttria et la zircone qui n'ont pas été trouvés dans les autres gîtes métallifères de l'Europe, mais c'est aussi ce mélange intime de composés très-,-variés d'oxydes mei alliques avec des sulfures, séléniures, tellurures et arséniures des gangues habituelles des gîtes. en filons avec des substances que l'on ne rencontre guère que dans les roches d'origine plutonique, telles que l'amphibole, le pyroxène, l'épiclote, le mica et différentes zéolites, et au milieu de tout cela, comme pour qu'il y ait des représentants de toutes les familles minéralogiques, des traces de combustibles charbonneux et de bitume. C'est une richesse de composition qui rappelle celle des roches schisteuses aurifères et ferrifères du Brésil dont la formation paraît aussi très-ancienne, et que l'on retrouve, encore à part la présence de. différentes raretés, dans les amas subordonnés au gneiss d'autres contrées, comme. au Banat ou en Saxe. Les amas d'époque postérieure qui s'en rapprochent le plus, tels que ceux de l'île d'Elbe, les vastes dépôts de l'Oural, etc. , sont en général de composition plus simple : la complexité des premiers constraste surtout avec la simplicité des dépôts les plus récents, tels, par exemple, que ceux de fer pisolitique si répandus en France. L'association de Cependant au milieu de cette confusion appa7 l'oxyde d'étain rente, la règle générale qui a été signalée dans un aetuxaufl,rhsotesa,tir mémoire précédent (i) sur la constance de l'as- eates se retrousociation des borosilicates aux fluosilicates et à :eindasaus tous ces (1) Annales des Mines, .3. série, tonie XX, page 101.