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CONStRUCTION DES ÊlAVÉS-FOURNEAU
AU mu.
paisseur d'une assise de petites briques réfractaires composant la maçonnerie dans laquelle ils sont réservés. Ils débouchent dans les trois embrasures de tuyères en s'élevant le long des faces verticales de la cavité F. Au moyen de tuyaux additionnels en fer ou en fonte on peut élever leur orifice audessus du sol de ces embrasures, afin d'empêcher l'eau de s'y introduire lorsqu'on en répand accidentellement sur ce sol. Pl. YIII, fig. 8. X. Couche de sable siliceux sur laquelle reposent les pierres du fond Y.
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sen tées en place par des lignes ponctuées ; elles sont
au nombre de trois à peu près égales ; elles ont
2m,50 de longueur, 011,60 d'épaisseur minimum et
21",80 de largeur totale pour les trois. Leur longueur est placée perpendiculairement au grand côté de l'avant-creuset.
Dans la fig. 3, PL II, l'ouverture de tuyère de l'embrasure de rustine est représentée fermée par une pierre ou une brique réfractaire comm:e elle l'est toujours pendant la marche régulière du hautfourneau. Les deux assises représentées, fig. 18 et 19, doivent être composées de pièces assez étroites pour passer dans l'ouverture centrale de l'assise, fig. 17,
Pl. VIII et IX, fig. 8, 20, 13 et 14. Y. Pierres réfrac-
taires composant le fond du creuset. Elles sont au nombre de trois ; leur face supérieure se trouve à 0m,50 au-dessus du sol de la halle. Cette différence de niveau est nécessaire pour
lors de la pose (I).
que la fonte puisse couler facilement du creuset
fig. 8, 3, 20, 13 à 19. Z. Maçonnerie en pierres réfractaires comprenant le creuset, l'ouvrage et la partie inférieure des étalages (I). Les diverses as-
Toutes les pierres réfractaires constituant l'ensemble représenté fig. 13, Pl. IX consistent en un poudingue à Ciment de quartz blanc avec galets arrondis, presque toujours composés de quartz éga-
sises sont représentées en élévation, fig. 13, en plan fig. 14 à 19, et en coupe verticale, fig. 20.
quartz grisâtre et de fragments de schiste quartzeux,
dans cette halle.
lement blanc, mais quelquefois cependant de un peu micacé. Elles proviennent du terrain de transition des environs de Huy, province de Na-
Dans la fig. 14, les pierres de fond sont repré-
(1) Les parties de cette maçonnerie qui pourraient être visibles dans l'une ou l'autre des quatre embrasures, doivent être revêtues de plaques de fonte ou de briques, afin d'éviter l'effet destructeur de l'air froid sur ces pierres réfractaires dont la partie intérieure est portée à une très-haute température ; mais ce revêtement préservateur doit être disposé de telle sorte que l'on puisse, au besoin, réparer la maçonnerie dans les diverses embrasures , et surtout dans celles des tuyères, car, dans le cours d'une campagne qui dure plusieurs années , il arrive que le feu se porte sur les parois et les corrode, surtout aux environs des tuyères, à tel point qu'on doitles remplacer. L'importe donc que le fond des embrasures ait une certaine largeur, et que les sommiers o soient placés à une hauteur convenable au-dessus du sol, afin que l'on puisse exécuter ces réparations sur une certaine étendue. Cette exécution présente peu de difficultés ; on arrête la soufflerie, on ferme toutes les ouvertures autres que celles à réparer. on soutient avec des barres de fer les matières qui se trouvent dans le haut-fourneau; et on enlève les parties à remplacer, en ayant soin de revêtir d'une couche
d'argile ordinaire le feu aussitôt qu'il est mis à découvert, afin d'empêcher les courants d'air et de garantir de la chaleur les ouvriers qui exécutent la réparation.
mur (Belgique).
Ces pierres présentent des défectuosités nom(1) A Maubeuge, la partie postérieure du creuset présentait une section horizontale demi-circulaire et l'ouvrage une section circulaire telles qu'on les voit sur les figures précitées , mais, dans quelques usines de Belgique, on donne au creuset et à l'ouvrage des faces entièrement planes, comme les représentent les 21 à 27 et 19. Les étalages ont toujours une section circulaire. Le raccordement de l'ouvrage avec les étalages commence à la
partie inférieure de la cinquième assise et se termine dans la sixième.
Dans les deux modes de construction, les assises supérieure et inférieure de l'ensemble des pierres réfractaires sont les mêmes. Les pièces dont se composent les assises n.s G et 7 doivent aussi être, dans les deux cas, assez étroites pour passer dans l'ouverture centrale de la cinquième assise dite couverture de creuset. Les faces planes sont d'une exécution plus facile que les faces courbes, et lors de la mise à feu, les éclats qui se détachent des parois sont tellement nombreux, 'qu'avant même d'avoir donné le vent, on ne pourrait plus reconnaître d'après quel système un ouvrage a été construit. On doit donc préférer les creusets à faces planes.