Annales des Mines (1843, série 4, volume 4) [Image 152]

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Ce tuyau est terminé par un robinet que l'on

.41] COKE. 305 ont leurs chambranles en fonte. Leurs seuils et leurs linteaux sont formés par deux anneaux de même métal, u et y. Les briques qui composent le corps de la partie supérieure de cette cheminée

ferme lorsqu'on veut changer la tuyère et qui permet d'ailleurs de régler à volonté l'affluence de l'eau.

PI. VIN et X, fig. 1, 8, 7 et 47. s. Les trois portes de

3°4 CONSTRUCTION DES HAUTSFOUIINEAUX Pl. Kru, fig. 9. n. Tuyau par lequel est amenée l'eau contenue dans un réservoir placé à une hauteur convenable.

p. Tuyau muni d'un entonnoir dans lequel est

versée l'eau arrivant par le tuyau n. La partie supérieure de ce tuyau peut être faite en cuir, mais la partie inférieure doit être en fer forgé. Cette dernière est souvent faite d'un canon de fusil assemblé à vis avec la tuyère et serré en outre par un écrou vissé sur le canon même pour empêcher les pertes d'eau par le joint.

En recevant ainsi dans un entonnoir l'eau affluente, on peut vérifier à chaque instant si le cou. rant est constant. g. Tuyau d'éçhappement de l'eau qui a traversé la. tuyère. Ce tuyau est réuni à la tuyère de. la même manière que le précédent.

Pl. VIII et X, fig. 1, 8 et 7. r. Cheminée du gueulard.

Elle est composée de deux parties cylindriques ayant même diamètre intérieur que le gueulard, mais des épaisseurs qui diffèrent de 0'1,05. La partie inférieure et la corniche de la partie supérieure sont construites en briques réfractaires de qualité ordinaire, mouléeset taillées en forme de voussoirs. La longueur de ces briques est de 011,30, l'épaisseur de 0,10, et la largeur de 0111,20 , mesurée au milieu de la longueur. Les trois portes ménagées dans cette partie inférieure pour le chargement (1)

deux surfaces coniques en les soudant suivant une arête, et enfin on réunit ces deux surfaces en lessoudant au moyen de deux anneaux

en fer carré de o.,o3 de côté, ayant des diamètres convenables et réglant ainsi l'intervalle réservé pour la circulation de l'eau entre les deux enveloppes.

(1) Dans quelques établissements, on recouvre toute la plateforme du gueulard au moyen d'une toiture supportée par des murs `élevés de 2.,5o. La cheminée passe i travers cette toiture et s'élève au-dessus, d'un mètre au moins. Avec une semblable couverture, on peut se dispenser de mettre des battants aux portes, mais

ont .01n,25 de longueur, 0111,06 d'épaisseur et 0'1,12

de largeur, mesurée au milieu de la longueur.

chargement du gueulard (1). 4es deux battants de chacune de ces trois portes sont formés de feuilles de tôle de O,02 d'épaisseur clouées sur des cadres en fer triéplr,t de 0m,050

sur 0'1,015. Ils sont supportés par des pivots reposant sur l'anneau inférieur u et maintenus, à leur partie supérieure, par des tourillons engagés dans les oreilles saillantes de l'anneau supérieur y. La fi g. 47 représente deux de ces battants fermés. fig. 7, 8 et 36. t. Chambranles des portes de la che-

minée du gueulard. Ces chambranles en fonte sont au nombre de six ; ils portent à leurs extrémités deux tenons qui s'engagent clans les mortaises des anneaux g et y.

L'un de ces chambranles est représenté en élévation, fig. 36, PI. X. fig. 1, 8, 7, 31 et 33. u. Anneau en fonte formant les seuils des portes de la cheminée du gueulard. Il repose sur les briques réfractaires de la cuve. Il est formé de trois parties réunies par des boulons à écrous qui traversent des rebords saillants en dessous. Il a 0m,40 de largeur et 0111,70 d'épaisseur

dans sa partie principale. Sa partie extérieure, sur une largeur de 01,10, est réduite à une épaisseur de 0rn,955. de manière à former un rebord sur lequel s'appliquent les taques qui recouvrent toute la plate-forme. Les fig. 32 et 33 représentent en plan, coupe et élévation l'une des trois parties égales dont cet anneau est formé. On y voit les rainures avec tnor lorsque la plate-forme est découverte, ces battants sont indispen: sables on doit tenir deux portes fermées et charger par celle qui se trouve du côté d'où vient le vent. (i) La forme de ces portes doit être appropriée aux appareils et outils employés pour le chargement.