Annales des Mines (1843, série 4, volume 4) [Image 176]

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SUR LA PRÉPARATION MÉCANIQUE 352 et sous la troisième toile, ou sont rejetées en-avant de la caisse inférieure.

Il résulte donc de cette opération, outre les produits du klaubage et les dépôts des canaux, les cinq sortes de graupens limitées par des orifices et *". de , 1, , Les dispositions et le mode de classement qui

viennent d'être indiqués sont ceux que l'on rencontre le plus fréquemment au Hartz. L'on en trouve quelques modifications justifiées par la na-

ture particulière des minerais à traiter. A Berg-werks-Wohlfart , par exemple, où le minerai est le plus riche en argent, et où il est accompagné de baryte sulfatée, le triage à la main est poussé plus loin ; il s'applique â tous les morceaux de plus

de r ; le classement donne quatre sortes de grauet pens qui ont pris pour limites :±, La machine employée dans cet atelier a été 'décrite et représentée dans l'Atlas du mineur et du métallurgiste (1 rc année, page 3, pl. 12). Cylindres

broyeur,

L'appareil se compose de deux cylindres en fonte, à surface unie, ayant 15" de diamètre et 18" de longueur. Ce sont de simples manchons qui s'ajustent sur un axe carré, ce qui permet de les remplacer facilement lorsque la. surface en est

usée. L'un de ces cylindres est mu par une roue hydraulique, et communique, par un engrenage, un mouvement de- même vitesse au second cylindre. Les coussinets du premier sont fixes; ceux du second Sont mobiles dans les paliers qui les por-

tent. Un levier; chargé d'un contre-poids, tend à maintenir les cylindres à la distance de r (à Bergwerks-Wohlfart, -A") mais leur laisse prendre un plus grand écartement, lorsqu'il se présente des

DES MINERAIS DE PLOMB DU IIARTZ.

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morceaux très-durs qui pourraient produire la rupture de l'appareil (*). La confection de ces cylindres n'est pas sans difficultés : trop durs, ils ne mordent pas tendres,

ils s'usent en quelques jours. Il a fallu d'assez longs tâtonnements avant que l'on parvint à leur

donner le degré de dureté le plus convenable pour les minerais du Hartz. L'on emploie, pour les faire, une fonte légèrement truitée, presque blanche, et

l'on coule très-rapidement au moyen de jets en

siphon, de manièrevmue le moule placé verticalement se remplisse en un instant.

Sous les cylindres, le minerai broyé est reçu par une grille à bascule qui a des trous carrés de r de côté, et qui rejette les morceaux non suffisamment triturés dans une roue mobile autour d'un axe horizontal. Cette roue est munie d'augets fermés à la circonférence extérieure, et ouverts du côté de l'axe; elle reçoit les fragments très-gros, à sa partie inférieure, et les abandonne, près de son sommet, sur un plan incliné qui les ramène aux cylindres. On a constaté, à Clausthal , qu'il faut une force

de 4 chevaux-vapeur de 75 k. m. (force motrice de l'eau dépensée), pour donner le mouvement à une paire de cylindres, à la grille à bascule et à la roue qui remonte le minerai. Le travail d'une paire de cylindres occupe deux ou trois enfants, savoir : un ou deux pour charger le minerai sur les cylindres, et un pour l'enlever sous la grille.

Depuis l'établissement des cylindres broyeurs,

(*) Voir, pour plus de détails l'Atlas du mineur et du métallurgiste, 1 année, page 3, planches 8, 9 et 10.