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DES MINERAIS DES PLOMB DU HARTZ.
SUit LA PRÉPARATION MÉCANIQUE
à une-teneur en plomb de 64 à 74 pour o/o.
Comme appendice à l'article du criblage, l'on Crible fixe à pompe foulante. doit mentionner un procédé qui est, depuis quelques années, l'objet d'un grand nombre d'essais au Hartz, et qui paraît, après plusieurs modifications , être arrivé maintenant à fonctionner d'une manière avantageuse, -surtout pour les matières fines C). J'ai signalé ,plus haut la difficulté que présente le criblage de ces matières, qui ne se met-
tent pas uniformément en suspension ; il faut
ajouter à cela que le Mouvement ascensionnel du crible à secousses contre-balance toujours en partie l'effet avantageux que tend à produire sa chute. Pour remédier à ces inconvénients, l'on a été conduit à l'idée d'employer un crible fixe, et de soulever les matières à cribler par la pression de l'eau foulée de bas en haut à travers le crible. Des cribles de ce genre sont établis depuis plus de dix ans à Arany-idka (Hongrie) ("); mais l'ap-
pareil qui est maintenant usité à Andreasberg (Ilartz) est beaucoup plus simple. Il consiste en une caisse prismatique à base rectangulaire, partagée en deux compartiments : dans l'un se trouve
le crible fixe, et dans l'autre un piston plein, en bois, très-simple, laissant un peu de jeu entre ses bords et les parois de la caisse, de manière que l'eau , affluant à la partie supérieure du second compartiment puisse passer sous le piston. La tige de celui-ci est fixée à un balancier qui est mis' en mouvement par l'arbre de la roue des boCards. Au
moyen de cette disposition, l'eau foulée par le piston passe dans le premier compartiment, -à (*) Archives de Karsten, 1842, tome XVI , page 797.
(**) Métallurgie de Karsten, tome II, page 154 et figures 109 à 114.
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travers une large ouverture pratiquée dans la Cloison ;. soulève les matières à cribler et s'écoule par un dégorgeoir établi à la partie supérieure. Ce nouveau procédé de criblage réussit très-bien à Andreasberg, et l'on assure qu'il donne lieu à une assez grande économie de temps et de force moH trice Les procédés employés pour le lavage propre- Luvage propre,
ment dit n'ont été, dans ces derniers temps, l'objet
'd'aucune modification importante; et la principale différence qui existe, sous ce rapport, entre la méthode actuelle et les méthodes antérieures, consiste en ce que les matières à laver sont en proportion plus faible et', en même temps, plus pauvres qu'elles ne l'étaient. Les appareils du lavage sont toujours (*) Sur les mines de houille de Potschappel (Saxe), l'on emploie un' crible fixe à pompe foulante, pour former deux classes de menu Charbon dont-la densité moyenne est de 1,2 et de 1,6, et pour en séparer les parties impures, dont
la densité est 2,3 à 2,6. La profondeur de la caisse est de 0'1,62 ; le compartiment du piston a 1',67 de longueur et 0111,43 de largeur ; celui du crible a 1m,67 de longueur sur
1,14 de largeur ; le crible est à Øm29 au-dessous du
bord supérieur de la caisse. La course du piston est d'envi-
ron 0'00 ; l'on donne 18 à 20 coups par minute, et 70 à 80 coups suffisent polir produire une séparation ass, z
complète des rebuts et des deux qualités de houille menue. Le même appareil était essayé, en 1841, pour le criblage du ruinerai de plomb, à Kurpring (Saxe) , où la densité moyenne du minerai est de 7,3 , et celle. des gangues qui
l'accompagnent de 4,3. Dans ces premiers essais , l'on obtenait de meilleurs résultats avec le crible moyen à 36
ouvertures qu'avec le gros crible à 25 ouvertures par pouce carré ; mais l'avantage était encore du côté des cribles à secousses ordinaires. Il est vrai que l'appareil fonctionnait mal ; l'on a dû le modifier depuis et fàire de nouveaux essais, dont nous ne connaissons pas encore les résultats.
ment dit.