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SUR LA PRÉPARATION MÉCANIQUE
pour le débourbage du minerai de fer (*). Pour l'appliquer à cet usage, il suffirait (ainsi que le font observer MM. Daubrée et Decierck dans la description qu'ils ont donnée de cet appareil) de diviser la longueur du cylindre en plusieurs parties, et d'adopter, pour les barreaux des différentes
parties, un écartement de plus en plus grand, à partir de la base où se trouve la porte de charge-. ment. La. cuve serait plus profonde qu'à Horhausen ; elle serait séparée en plusieurs compartiments par des cloisons correspondant aux divisions du cylindre, et ne laissant autour de celui-ci que le
jeu nécessaire pour que le mouvement n'en fût pas gêné.
La loi de variation, à laquelle la distance des barreaux devrait être soumise, est facile à" établir. Soient e et E l'écartement des barreaux pour deux parties consécutives du cylindre (ce seront les limites extrêmes des diamètres des fragments recuis
dans le même compartiment); soient d et D 'les densités de la gangue et du minerai. Pour qu'au criblage les plus petits grains de Minerai puissent se séparer des plus gros grains de gangue, il faut que l'on ait
eD>Ed,
d'où E <Dd e.
Lorsqu'on aura fixé l'écartement minimum pour
la première partie du cylindre, l'on déterminera celui de la seconde, de manière à satisfaire à cette
relation. L'écartement de la troisième partie du cylindre se déduira de même de celui de la seconde et ainsi de suite. (*) Atlas du mineur et du métallurgiste, 1.re année page 4, planche 16.
373 Sur l'une des faces latérales de la cuve, chaque compartiment aurait un orifice d'écoulement, par lequel les divers dépôts seraient amenés dans une DES MINER AIS DE PLOMB DU HARTZ.
caisse à fond ascendant (durchlass); l'on y achèverait le débourbage des matières classées. Les détails de là construction seraient d'ailleurs susceptibles de recevoir diverses modifications sur lesquelles l'expérience aurait bientôt prononcé. Au lieu de changer la disposition des barreaux pour
chaque partie du trommel, l'on pourrait, par
exemple, les faire courir sur toute la longueur du
cylindre, en leur donnant une largeur décroissante, de manière à en augmenter l'intervalle, ou bien prendre des barreaux d'une largeur uniforme, et les placer suivant les arêtes d'un tronc de cône. L'une ou l'autre de ces deux dernières dispositions paraîtrait surtout convenir au cas où les différences de densité seraient faibles , et où il importerait d'établir avec précision de faibles différences clans l'écartement des barreaux.
L'effet d'un trommel, qui serait approprié à l'opération du classement, et qui aurait, comme celui de Horhausen, un diamètre de nni,go , et huit spires ii claire-voie d'un pas de d',24 , serait comparable à celui d'un ensemble de grilles de plus de 21 mètres de longueur, tandis que le chemin parcouru sur toutes les grilles d'un riitter n'est que de 2 à 3 mètres. Enfin, le trommel offrirait, sur les machines actuelles, l'avantage de mieux s'accorder ainsi avec le bon emploi de la force motrice (*). (*) Lorsque je proposai ici des modifications propres à rendre le trommel applicable au débourbage et au classement des minerais métalliques, j'ignorais que l'application