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SUR LA PRÉPARATION MÉCANIQUE
Le minerai ou grubenklein, qui a été chargé
laverie de sehar- dans le wagon, torribe en c, sur un plancher élevé
de 2 mètres au-dessus du sol de l'usine, les deux ouvriers le chargent immédiatement dans les trommels par les entonnoirsg, qui reçoivent en même temps de l'eau en abondance. On emploie autant que possible, surtout pendant l'hiver, de l'eau de condensation provenant d'une machine à vapeur d'épuisement, qui se trouve à proximité, car le lavage se fait alors beaucoup mieux. La moitié environ de l'eau, tenant en suspension la plus grande partie des schlamms , ressort à la partie antérieure du trommel, se rend dans le réservoir e, puis dans le conduit y, qui l'amène
dans des bassins de dépôt très-larges et très-profonds. On est donc débarrassé de suite des schlamms.
qui gêneraient beaucoup pourles opérations ultérieures du lavage.
Quant au minerai qui a été chargé dans le trommel, il est poussé par la surface hélicoïdale, il se rend dans les cylindres à claire-voie, et une portion ressort par l'ouverture i à sa partie antérieure. On donne à ce produit du lavage le nom
de klaubewerk. Un plan incliné le reçoit et le conduit sur des tables en fonte présentant des trous carrés de om.026 de côté. Il est composé en grande partie de calamine pure, surtout quand on opère sur de la calamine rouge ; cependant il y a encore de l'argile adhérente ou des morceaux de gangue ; des jeunes gens enlèvent toutes ces matières étrangères, en lavant les morceaux ou en les
raclant avec un petit grattoir, ou enfin en employant le marteau. Le minerai qui sort de leurs mains, ainsi que la gangue qui a été séparée, sont
DE LA CALAMINE ET DE LA GALÈNE.
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transportés à la brouette hors de la laverie, et le minerai est mis en tas pour être vendu.
Le menu que donne l'opération précédente traverse les trous carrés de om,o25, qui sont pratiqués dans la table .( , et se rend dans une fosse de laquelle on l'extrait de temps en temps pour le
faire passer à la roue de séparation. Quant au menu qui peut traverser la portion à claire voie des trommels, il est entraîné par l'eau dans le réservoir 6, et amené par le conduit j dans la roue de séparation; de petites portes placées à l'orifice du réservoir s permettent d'ailleurs de régler la quantité d'eau et d'augmenter au besoin
la rapidité du courant, de manière que tout le minerai soit entraîné; l'ouvrier doit, d'un autre côté, avoir soin de les ouvrir convenablement, afin qu'il ne se produise pas d'engorgements. Supposons le menu des trommels arrivé par le
conduit j, dans la roue de séparation ; pendant un demi-tour de la roue, il reste à la partie inférieure en Ifk' , et dans le premier compartiment, dans lequel il est agité avec l'eau qui arrive du conduit ; puis la cloison //' l'entraîne dans le deuxième compartiment, où il se divise en
deux parties. La première partie, qui est la plus ténue , entraînée par l'action de la lame d'eau, traverse les vides laissés par les fils de fer, et se rend dans le coursier 0 au-dessous de la roue ; au moyen d'une petite porte r, on peut régler à volonté le mouvement de l'eau dans ce coursier, et empêcher que les parcelles métalliques ne soient entraînées par un courant trop rapide. Un ouvrier muni d'une pelle est constamment occupé à ra-
mener vers la roue le menu qui a traversé le treillage , et qui se trouve dans le conduit ?,;