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OBSERVATIONS
SUR LES EXPLICATIONS PRÉCÉDENTES.
que sur un appareil nullement manufacturier,
n'était lui-même que l'ébauche imparfaite de celui que M. Ebelmen propose comme modèle à suivre dans son mémoire, modèle qu'il présente comme plus complet, plus propre à son objet, que l'appareil d'essai. C'est donc ce modèle que nous mettrons sous les yeux du lecteur, avec la description donnée par l'auteur; nous irons ainsi de suite au fond de la question en examinant la pensée achevée et tout entière de M. Ebelmen. Cet examen, en appelant l'attention sur la nature et le caractère du travail publié en 1842 par cet ingénieur, travail si différent de son mémoire de i843, empêchera de donner crédit à la supposition que s'il eût été publié quelques mois plus tôt,
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incapable de donner des résultats réguliers, n'ayant d'ailleurs aucun rapport avec le procédé actuel (1).
Il est facile de se convaincre de cette vérité en lisant la description que M. Ebelmen a faite de ces essais, dont il exagère aujourd'hui l'importance, dans son mémoire de 1842; ils y sont cependant relatés déjà avec toute l'extension que leur auteur a pu leur donner à cette époque (2). Nous admettrons néanmoins que cette description soit scrupuleusement exacte, et même qu'une constatation régulière et légale le reconnaisse; et cependant nous maintiendrons que ces deux expériences ne constitueraient point un titre à la priorité sur nos propres travaux.
Sur quoi, en effet, ont-elles porté? Nous
voyons, page 466 (3), que la première a eu pour but de produire des gaz par la décomposition de
il eût mis dans le domaine public, le système pratique de formation des gaz combustibles. n'est question, en effet, de ce dernier système
suivant l'expression de M. Ebelmen, aurait eu pour but de former des gaz au moyen d'une es-
que dans le mémoire de 1843 , lequel a Paru un an et demi après la description très-détaillée qui en fut donnée par nous en i84u , dans le mémoire joint au brevet du 22 décembre. Voici en quel termes M. Ebelmen expose ses idées sur la manière de convertir les combustibles
pèce de foyer à grille, faisant partie du four à ré-
en gaz
l'eau et du charbon dans des cornues, comme l'avait dit quatre mois plus tôt un de nos brevets; la seconde, faite comme la précédente, à lahàtè ,
verbère même, page 467. Ce dernier appareil On sait que le procédé actuel consiste à former des gaz combustibles au moyen d'un petit haut-fourneau ou fourneau à cuve et à tuyère. Pages 467 et 468 tome XX, 3« série des Annales. Toutes les dates que M. Ebeimen accumule dans sa réponse, montrent que s'il a fait des expériences à Audincourt, il n'a pu les faire qu'avant le mois de novembre, époque de son retour à Paris ; mais elles ne montrent point que ces expériences aient eu lieu, et encore moins quel est l'objet sur lequel elles ont porté. Tome XX , 3' série des Annales.
« Supposons qu'on place le charbon sur la grille d'un four à réverbère et qu'on alimente la combustion par un courant d'air forcé introduit sous la grille. Si le charbon est en couche épaisse le résultat de la réaction sera de l'oxyde de carbone. »
L'auteur propose ensuite de brûler cet oxyde de carbone par une injection spéciale d'air audessus de la grille; il donne même un dessin à l'échelle de son système, de façon qu'il ne peut y avoir de doutes sur ce que les termes du