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BASSINS HOUILLERS 490 veines dont les épaisseurs sont de i mètre et orn,75;
on suppose d'ailleurs que la troisième veine y est représentée par un banc de grès schisteux charbonneux, traversé dans le puits des Porrots sur une épaisseur de i"',5o. Quant aux concessions des Petits-Châteaux, de
Pully et de Grandchamp , elles contiennent plu-
sieurs veines de houille grasse qui offrent en grand la disposition en chapelet, et qui sont en outre sujettes à ressauts et à mélanges de schistes. Les deux premières n'ont pu arriver encore à une
exploitation suivie, la troisième seule présente en ce moment quelque importance. 3° Enfin six concessions sont aujourd'hui en exploitation régulière. Les trois plus importantes de celles-ci sontles concessions de Blanzy, du Creusot et de Montchanin qui contiennent de grandes ri-
chesses, et dont la première peut surtout être regardée comme inépuisable. Les mines de Montmaillot et de Saint-Bérain, quoique moins impor-
tantes, sont cependant susceptibles de fournir des quantités assez considérables. La mine de Longpendu , sujette à beaucoup d'accidents, est la seule dont l'avenir ne paraisse pas assuré.
Les produits du bassin houiller de Blanzy comprennent les quatre espèces de houille suivantes :
I° Des houilles anthraciteuses à coke pulvérulent , qui donnent par l'analyse immédiate 85 à 90 p. o/o de coke peu chargé de cendres, et dans lesquelles le rapport des matières volatiles à celui de la houille sans cendres est celui de i o à 15 p. o/o.
Ce charbon n'a encore été employé qu'au chauffage des chaudières. 20 Des houilles grasses à coke boursouflé dont
DE SAÔNE-ET-LOIRE.
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on peut distinguer deux variétés : l'une tendre, très-éclatante, brûlant avec flamme courte et presque sans fumée, celle-ci rend en petit plus de 7o p. o/o de coke à teneur de 5 à io p. o/o de cendres, lequel convient bien à la fusion des minerais, et le rapport des matières volatiles à celui de la houille pure y varie de 20 à .25 p. o/o. Cette
houille est propre à la généralité des usages industriels. L'autre variété, plus dure et moins éclatante que la précédente, brûle avec longue flamme et beau-
coup de fumée, elle donne encore plus de 7o p. o/o de coke, mais celui-ci tenant de 20 à 25. p. 0/0 de cendres est impropre à la fusion des minerais.
Le rapport des matières volatiles à celui de la houille pure est ici de 34 à 36 p. o/o. Cette houille forme le passage à la suivante.
30 Des houilles mi-grasses à coke peu boursouflé, qui donnent de 6o à 7o p. o/o d'un coke poreux et friable, et dans lesquelles- le rapport des matières volatiles à celui de la houille pure varie de 35 à 45 p. o/o. Ces houilles sont. recherchées pour les chaudières, en ce qu'elles font beaucoup de flamme et donnent un feu soutenu. 4° Enfin des houilles sèches à coke fritté, qui
brûlent avec longue flamme, donnent de 5o à 6o p. o/o de coke , et dans lesquelles on a le rapport de 4o à 45 P. 0/0 pour celui des matières volatiles;
la houille sans cendres. Ces houilles sont encore employées au chauffage des chaudières, elles conviennent au mieux pour les foyers domestiques.
Les houilles anthraciteuses et maréchales se trou-
vent seulement et exclusivement clans la zone