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528 DE LA CONSTITUTION GÉOLOGIQUE Toutes ces masses et tous ces filons sont, du reste,
tantôt dans une couche et tantôt dans une autre ; le sel gemme et le gypse, près de Constantine, sont dans le calcaire à hippurites ; dans d'autres endroits ils ,se trouvent dans des couches plus élevées et on en trouverait sans doute de même dans les couches jurassiques où j'ai vu des filons de fer
oligiste compacte et de baryte sulfatée entre Saïda et Tagdemt. Les filons métalliques les plus importants que renferme l'Algérie paraissent être les suivants : A 4o kilomètres au S.-E. de Constantine, les anciennes mines de cuivre qu'y exploitaient les Romains. Au S. de Sthîf, à 5o kilomètres, les mines de plomb exploitées actuellement par les Kabyles du Bouthaleb. Plusieurs mines de cuivre et de fer au S.-E. de Bougie, à 20 kilomètres. Les mines de cuivre du bois des Oliviers, signalées dès 183o par M. Rozet. Les mines de galène des Ouanseris, sur la gauche de la vallée du Chélif; il paraît qu'elles sont exploitées par les Kabyles de ces montagnes.
IV. Terrain tertiaire moyen. Le terrain tertiaire moyen est assez répandu en Algérie; il se compose de deux grandes couches bien différentes; mais il se présente toujours de même dans les différentes .contrées où je
l'ai vu. La partie inférieure est composée d'argiles grises, et la partie supérieure de grès jaunâtre à grain assezfin et d'une dureté médiocre. Vers le contact de ces deux couches, il se trouve ordinairement de grandes huîtres (l'ostrea don-
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gata) avec quelques autres espèces d'huîtres, des peignes, des bucardes , des anomies, etc. A [Mb on trouve des moules intérieurs de grandes coquilles univalves.
2. Vers l'est ce dépôt ne m'a paru commencer que près de Constantine M. Boblaye l'a trouvé à nia, Djmila et différents autres points; néanmoins je le crois peu répandu dans cette province. Mdîa repose sur les grès de ce terrain; le Djbel-Nadhour, qu'on laisse à gauche quand on se rend du col de Mouzaïa à cette ville, en montre une coupe complète; il s'étend très-loin en descendant la vallée du Chélif et ses points culminants dépassent 1,200 mètres (le pic de Mouzaïa a tout près de i 600 mètres). On le retrouve très-développé dans les montagnes qui séparent Mascara de Mostaganem, d'où il se poursuit d'une façon presque continue dans la même chaîne jusqu'à là Tafna. Il couvre également les plaines qui s'étendent
de Mascara à la frontière de Maroc et au delà sans doute.
V. Terrain tertiaire moyen d'eau douce Il existe au camp de Smendou , entre Philippeville et Constantine, un terrain tertiaire moyen d'eau douce qui contient une petite couche de lignite; il a beaucoup de ressemblance avec le
terrain à lignite de la Provence ; mais il paraît plus exclusivement de formation d'eau douce ; il est très-riche en fossile; mais la plupart des travaux qui l'ont entamé n'ont été exécutés que depuis que j'ai visité cette localité : on dit qu'on y a trouvé des débris de grands mammifères.