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CiliCULAIRES,
des bateaux un flotteur d'alarme. Des expériences ont été faites à ce sujet par la commission centrale des machines à vapeur. On a reconnu qu'il ne serait pas possible de faire
usage de ces espèces de flotteurs. Comme on n'a sur un bateau qu'un espace très restreint, on est obligé d'y donner aux chaudières une construction particulière , de telle sorte qu'elles présentent une grande surface de chauffe avec un petit volume d'eau et une surfaee de niveau peu étendue. Cette surface du liquide est presque continuel-. lement dans un état de fluctuation. Le jeu du flotteur d'alarme se trouverait ainsi gêné et faussé, en sorte que cet
instrument serait là plus nuisible qu'utile, puisqu'il
manquerait de sensibilité, de précision. Il pourrait, d'ailleurs, être complètement paralysé en certaines circonstances par le limon que tiennent frequenmaent en suspension les eaux des rivières avec lesquelles on alimente ces chaudières, et il inspirerait alors au conducteur de la machine une trompeuse sécurité.
Les tubes indicateurs en verre sont exempts de ces inconvénients. Les fluctuations de l'eau de la chaudière
n'y sont point une cause d'erreur grave, parce qu'ils
accusent toujours le niveau moyen de l'eau dans la chau-
dière. L'ordonnance exige que chaque' chaudière soit munie de deux tubes de ce genre, un sur chaque flanc,
et en vue du chauffeur. Il sera utile que les robinets
adaptés aux tubulures qui porteront ces tubes indicateurs puissent être fermés par le mécanicien au moyen d'un levier assez long pour que, en cas de bris accidentel du tube, la fermeture de ces robinets puisse avoir lieu im-
me,liatement, sans qu'on soit exposé à être brûlé par l'eau chaude et la vapeur. La chaudière devra de plus être pourvue d'un flotteur ordinaire ou de robinets indica t, tirs.
On a examiné la question de savoir s'il conviendrait de prescrire certaines conditions de forme ou de dimen-
sion pour les chaudières à tubes intérieurs, placées à bord des bateaux On a considéré qu'il ne serait pas posttd
sible d'établir à cet égard des règles absolues, applicab'es à toutes les circonstances ; que les dangers d'explosion ne sont pas nécessairement attachés à tel ou tel système de construction, et qu'ils peuvent etre évités au moyen
de precautions particulières ; .mais qui varient ellesmêmes suivant la disposition des appareils.
CIRCLUWIES.
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L'ordonnance interdit, comme le faisaient les anciens règlements , l'emploi des chaudières en fonte sur les bateaux, qui seraient là extrémement dangereuses, et dont on ne fait même plus crie rarement usage sur terre. Quant aux autres chaudières, elle se borne à prescrire d'augmenter les épaisseurs de la tôle, et d'adapter des armatures suffisantes , lorsque ces chaudières sont for-
mées, en partie ou en totalité , de faces planes ou de
conduits intérieurs servant de foyers ou à la circulation de la flamme; Du reste , si la commission de surveillance, en exami-
nant un appareil, reconnaissait qu'il offre des ineunvé nients ou dangers , à raison de son mode de construction ou de sa forme ; que, par exemple, le nettoiement y est
impossible ou très-difficile , ou que le dégagement de la vapeur des espaces chauffés directement par le foyer ou les gaz très-chauds doit rencontrer des obstacles accidentels, elle ne devrait pas hésiter à propo,er au préfet, qui en référerait au ministre des travaux publics, de refuser l'autorisation, ou du moins de subordonner le permis à la condition que cet appareil recevrait les modification jugées nécessaires. .A cette occasion , je ferai remarquer que les motifs qui ont fait réduire au double de la pression effective l'épreuve des chaudières tubulaires des locomobiles ou des locomotives, et que j'ai rappelés dans la circulaire du 'II de ce mois, ne s'appliquent point aux chaudières à tubes
intérieurs, placées sur les bateaux. Les tubes de ces dernières chaudières ont un beaucoup plus grand dia-
mètre, de sorte que leur écrasement et leur rupture sont beaucoup plus à craindre. Mais quand ces chaudières sont bien construites, elles peuvent parfaitement subir, sans être altérées, une pression d'épreuve triple de la pression effective, et cette épreuve est indispensable pour qu'on puisse s'assurer de leur solidité. Enfin, l'ordonnance exige que lorsque plusieurs chaudières sont installées sur un même bateau, elles soient alimentées séparément, et qu'elles ne communiqueut entre elles que par les espaces occupés par la vapeur. Si les communications étaient établies entre les espaces remplis d'eau, il pourrait arriver que, par suite d'une légère diflérence entre les pressiuns de la vapeur, l'une des chaudières se vidât en grande partie dans les autres.