Annales des Mines (1844, série 4, volume 5) [Image 94]

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SUR LA FABRICATION

La calamine, au sortir de la mine, est trop impure pour être soumise directement aux opérations métallurgiques. Aussi a-t-on établi à Verviers

et à. Prayon un système grossier de préparations mécaniques pour en séparer la galène et une partie de l'oxyde de fer. On se contente de laver le minerai

en morceaux dans des caisses en bois analogues aux caisses allemandes, et de cribler les fragments les moins gros. Un triage fait à la main complète

de t mètre à 1"',20 de diamètre. Quand il doit

avoir peu de profondeur, on maintient simplement les parois à l'aide de cerceaux en bois plus ou moins rapprochés, derrière lesquels sont placés

verticalement des branchages ou même de la paille. Quand on atteint l'amas , dont l'existence

ploité pour calamine que depuis 183o. Mais il y a longtemps qu'on en a extrait du minerai de fer et de la galène. Cette dernière, qui se trouve prin-

a dû être reconnue par des sondages préliminaires, on creuse un second puits de même dimension , à 4 ou 5 mètres du premier , et on met les deux en communication par la partie inférieure. Ces puits ont quelquefois 3o mètres de profondeur, mais généralement ils ont de 5 à io

cipalement au mur du gîte, renferme de nom-

mètres.

breuses traces 'd'exploitation espagnole. La nou-

Une galerie est ensuite ouverte le long d'une paroi du gîte jusqu'à ce qu'elle soit arrivée à son extrémité; cette galerie a généralement i mètre de, largeur sur 1"-',6o de haut ; elle est trèsgrossièrement boisée quand il est nécessaire; lorsqu'elle est terminée, on enlève l'argile en suivant une grande taille parallèle à la galerie, et laissant

la série d'opérations auxquelles le minerai est Usine de Corfali

[87 L'exploitation de l'argile réfractaire et des sables blancs se fait aux environs d'Andennes d'une manière très-simple. On creuse un premier puits DU ZINC EN BELGIQUE.

soumis avant la calcination. Le gisement de Corfali , près Huy, n'est ex-

velle compagnie extrait à la fois les trois substances.

L'exploitation se fait à Corfali, comme à la Nouvelle-Montagne, par puits et galeries. Une galerie horizontale à travers bancs, qui prend naissance sur le bord de la Meuse, au milieu même de l'usine, va rejoindre le gîte à 55 mètres au-dessous du niveau du sol. D'autres galeries

partant de cette première, parcourent le gîte dans différents sens. Le même réseau se retrouve à des niveaux inférieurs, et les différents étages sont mis en communication par des puits dont

les uns servent à l'extraction et à l'épuisement les autres à l'aérage. Tout le minerai arrive au jour par la première galerie ; son prix , sur le carreau de la mine, varie de 5 à 22 fr. les i.000 kil., on lui fait subir, sur le bord même de la Meuse un débourbage qui est suivi d'un triage à la main.

ébouler le terrain derrière soi jusqu'à l'entier épuisement du gîte. Si l'épaisseur de l'amas est assez grande, on le divise en plusieurs étages, qu'on exploite successivement ; le plus souvent, on préfère n'approfondir le puits que sur la hauteur de deux tailles, que l'on prend en remontant ; on laisse ébouler, puis on extrait deux nouveaux étages au-dessous et ainsi de suite ; il paraît que c'est le meilleur procédé pour empêcher le mélange de l'argile et des matières étrangères. L'extraction se fait au moyen d'un treuil placé

en haut du puits; l'argile est élevée dans de pe-

Exploitation de l'argile réfractaire.