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SUR LA FABRICATION
Ce qui est surtout important à connaître, c'est la densité du minerai calciné en poussière : je la donne un peu plus loin. Le minerai de la Vieille-Montagne contient Nettoyage du "l'end' comme nous l'avons dit, beaucoup d'argile. Avant de le calciner, on cherche, autant que possible, à l'en débarrasser ; on y parvient par une exposition plus ou 'moins prolongée à l'air, et par un tamisage à travers une claie. Il paraît qu'à Stolberg on lave même le minerai, et qu'on obtient de bons résultats. Des expériences faites en 1828, .à la Vieille-Montagne, orrt donné les nombres suivants
2.000 kil. de calamine criblée à l'eau dans une cuve ont donné 1.82ok,5 de calamine lavée et sé-
chée, plus un résidu argileux de 169',5 qui après un second criblage, a donné 76 kil. de calamine sèche ; en tout, 1.896',5. On voit que le minerai était presque pur. Aujourd'hui on se contente de passer le minerai menu à travers des claies. Les déchets sont mis à part avec ceux du triage, et sont susceptibles d'être repris plus tard. L'introduction des claies à la Vieille-Montagne ne date que de 1834. Les frais du nettoyage tel qu'il était
exécuté en 1836, et l'est encore aujourd'hui, montent à o`,87 par tonne métrique. Cette opération se fait sur la plaine qui environne le gueuCalcination du minerai,
lard des fours de calcination. Après avoir été débarrassé d'une grande portion
de l'argile , le minerai est calciné dans des fours coniques, analogues aux fours à chaux (fig. 15, , 17 , i8). Ils ont 2"1,5o de hauteur, im,5o de diamètre au gueulard et o,6o à la base Ils sont chauffés à l'aide de deux foyers latéraux, dont la
DU ZINC EN BELGIQUE.
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voûte est percée à sa partie postérieure d'un canal débouchant dans le four par zo ouvreaux disposés suivant quatre ou cinq rangées en hauteur. Chaque ouvreau a i décimètre carré de section. Le massif du four est en briques ordinaires; la cuve et le foyer sont en briques réfractaires de seconde qualité. La première est séparée du massif par un intervalle vide qu'on remplit de sable. A la partie inférieure sont pratiquées deux ouvertures
rectangulaires destinées à la sortie du minerai. Deux plaques de fonte, inclinées à 45e, divisent la colonne descendante, et facilitent l'évacuation du four. Les canaux qui aboutissent dans le four sont renversés, pour éviter que les poussières ne puissent s'y introduire. Un four peut marcher deux mois sans avoir besoin de réparations , et le plus souvent, celles-ci se bornent à remplacer les
briques qui servent d'orifice aux ouvreaux. Le gueulard était autrefois surmonté d'une cheminée conique de 4 mètres de haut ; elle consistait en un
batis de fer dont les intervalles étaient remplis par du torchis ; on a reconnu qu'elle était compiétement inutile et on va la remplacer par une petite cabane construite sur la plate-forme du gueulard, pour mettre les chargeurs à l'abri des fumées et des intempéries de Fair. Ces fours sont continus; le minerai se charge
par le haut ; on mélange le gros et le menu, de manière à régler convenablement le passage de la
flamme. En 24 heures, on obtient dans un four 13.5oo kil, de calamine calcinée. Il y a auprès de l'exploitation même quatre fours de calcination dont trois sont toujours en activité. La production doit donc s'élever journellement à 4o.5oo kil. de minerai calciné.