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DU zINC EN BELGIQUE.
la même pression sur toutes les parois sans quoi il en résulte une compacité inégale, et par suite, une différence de retrait qui occasionne des fissures. Les moules en fonte, non reliés entre eux, paraissent présenter un inconvénient assez grave. Quand l'ouvrier roule le creuset pour le porter à l'endroit où doit commencer la dessiccation, il
paisseur ; on commence .-par mouler, sur une
peut arriver que les divers segments du moule glissent les uns sur les autres; la pâte, encore humide , qui est toujours un peu adhérente à la fonte, éprouve alors des torsions, et à la cuisson
le creuset se brise au point de contact des segments dont il a été formé (i ). Quand une fente ou un défaut quelconque se manifeste dans un creuset pendant la dessiccation, une retenue est faite sur la paye de l'ouvrier qui l'a fabriqué aussi ceux-ci ont-ils intérêt à cacher, autant que possible , ces défauts, ce qu'il leur est facile de faire en lissant la surface. Il en résulte pour l'usine une perte plus grande, puisque ces mêmes défauts ne reparaissent qu'après la cuisson , et souvent même qu'après l'introduction du creuset dans le four à zinc. Fabrication des
tubes en terre.
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SUlt LA FABRICAPION
Avec la même pâte qui sert à la fabrication des creusets, on fait des allonges en terre destinées
à remplacer, dans certaines circonstances, les tubes en fonte qui servent, à recueillir le zinc. Les allonges sont formées d'une partie cylindrique et d'une partie conique ; elles n'ont que o'0,01 d'é-
planche garnie de deux tringles divergentes (fig. 36) , une plaque d'argile de forme trapézoïdale ; on l'enroule ensuite sur un manchon entièrement conique (fig. 37), puis on découpe, à partir de la plus grande base, de petites languettes triangulaires; on enlève le mandrin, et on rapproche les dentelures obtenues précédemment ; la portion la plus large du cône se transforme ainsi en une portion cylindrique ; souvent même il y a un renflement très-marqué à la jonction du cône et du cylindre (fig. 29). J'ai déjà fait connaître la composition de la pâte qui sert à faire les briques réfractaires. Le pétrissage et les opérations qu'on lui fait subir sont identiquement les mêmes que pour les creusets. Quant au moulage, il varie avec les dimensions des briques. Pour les plus petites, on se sert de cadres en bois ordinaires. Pour les grosses, on emploie des moules de plusieurs pièces, qu'on peut désassembler, et l'ouvrier fait sa brique à plusieurs reprises. Il jette dans le moule un premier bloc de terre qu'il introduit dans tous les vides, puis en ajoute un deuxième qu'il mêle avec le premier, et ainsi de suite, jusqu'à ce que la brique soit terminée. On porte la brique avec son moule dans la place même où on veut la sécher, et on la démoule après un temps plus ou moins long , suivant sa forme. La dessiccation des briques se fait dans des étuves,
(1) La même adhérence de la pâte avec le moule, con-
duit à admettre qu'il faut immédiatement séparer le
creuset du moule après la fabrication; car le retrait qui acc.mpagne le commencement de dessiccation, tend à déchirer la paroi au point de jonction des différents segments.
comme celle des creusets, et leur cuisson a lieu dans des fours que je décrirai plus loin. Dans toutes les usines à zinc, elle dure environ 36 heures,
mais varie un peu avec la grosseur des pièces. A Prayon , un four, contenant 6.5oo kil ., consomme, Tome Fr, 1844,
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Fabrication des briques.