Annales des Mines (1844, série 4, volume 5) [Image 117]

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SUR LA FARRICATION

de fonte. Les rampants aboutissent dans la cheminée àdesha uteurs-différentes.Ceux qui sont accolés au-dessus du au centre du massif n'ont que plan supérieur des fourneaux. Les conduits extrêmes n'ont que 2m,12 de hauteur verticale. La cheminée est légèrement pyramidale, et présente extérieurement une section carrée de im,67 de côté à la base et im,3o au sommet. L'intérieur est divisé en quatre compartiments de on',4o à la base, munis chacun d'un registre à leur partie supérieure; les chaines de ces registres descendent près du foyer à la portée des chauffeurs. La hauteur de la cheminée, au-dessus du plan supérieur du massif, est de 8 mètres. Elle est, ainsi que les rampants, construite en briques réfractaires .à l'in-

térieur, mais les briques étant alternativement disposées en panneresses et en boutisses, il en ré-

sulte qu'on peut , dans le parement extérieur, introduire, en briques ordinaires, 1/3 de tout ce qui sert pour les rampants ou la cheminée. Ces cheminées ont un inconvénient assez grave;

c'est qu'après un certain temps, il s'établit des communications entre les différents compartiments , et le tirage est dérangé. Au-dessus des massifs sont construits deshottes destinées à réunir les vapeurs de zinc. Ces hottes, en tôle, viennent à 1 mètre en avant de la paroi extérieure des fours, et sont simplement soutenues

par des barres de fer. Au sommet, la hotte se termine par une petite cheminée en torchis qui

entoure la cheminée des l'ours sur une faible hau-

teur. A Angleur et à Saint-Léonard, l'administration des mines a exigé qu'on condensât les va-

peurs de zinc. A cet effet , on a établi sur le sommet de chaque massif des chambres dont les

DI/ ZINC EN BELGIQTJE. 233 ouvertures sont placées aux deux extrémités de la

hotte, et dont le centre est surmonté d'une cheminée en zinc de 5 à 6 mètres de haut. Ces appareils sont, dit-on, sans aucune efficacité. On a cherché à empêcher, autant que possible, les dérangements que l'action de la chaleur pourrait apporter dans la stabilité du massif. Pour cela, on construit sur chacune des grandes faces, entre les deux fours, un contre-fort en briques non réfractaires, qui s'élève un peu au-dessus de la naissance des voûtes, et a 0m,70 de saillie à la base et

om,5o de large. En outre, le massif est garni sur chacune de ses faces d'armatures en fer reliées entre elles, comme l'indique le dessin. Je passe maintenant à la construction du foyer. Cette portion des fours de réduction est, sans

contredit, la plus délicate, n celle qui a le plus souvent besoin de réparations. L'assise supérieure du cendrier, étant formée de briques réfractaires

de première qualité, on y fait reposer trois barreaux en fonte de om,o t carré, qui sont ensuite engagés dans une assise en briques réfractaires de même épaisseur. Les briques font saillie au-dessus

du cendrier, de manière à réduire la largeur du foyer à om,45. Au-dessus de cette assise en viennent deux autres Composées chacune de briques ayant O",12 de hauteur, et présentant à la partie supérieure un angle dièdre aigu , dont le sommet

est tourné vers l'intérieur du foyer. Le fond de celui-ci est formé de briques réfractaires présentant

une paroi inclinée comme l'indique le dessin. Le talus est fait après coup, et repose sur une barre en fonte contre laquelle vient s'appuyer la grille. Dans plusieurs. fourneaux, et notamment dans ceux que nous avons dessinés, à la partie anté-

Construction. du foyer.