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DU ZINC EN BELGIQUE.
SUR LA FABRICATION
sable de démolir la devanture, et par suite d'en-
lever tous les creusets qui sont alors complétement perdus. Au sommet du fourneau, les carneaux
sont quelquefois un peu endommagés, mais le
plus souvent, il suffit simplement de les nettoyer, ce qui peut se faire de l'extérieur. Les réparations les plus fréquentes sont celles qu'il faut faire à la voûte de la chauffe: elle est, comme nous l'avons dit, composée de trois gros voussoirs, recouverts
chacun d'une grande brique qui sert de sole;
très-souvent ces six briques sont entièrement détruites; pour les remplacer, il suffit d'enlever les quatre rangées inférieures de creusets, en soutenant la taque sur laquelle reposent toutes les autres par des barres de fer horizontales, portant sur le derrière du fourneau et sur des étais convenablement disposés. On conserve ainsi 22 creusets, qui dans la seconde campagne, sont d'une aussi longue durée que les neufs. Dès qu'un four est refroidi, les c chargés de sa réparation, enlèvent à coups de marteau et en s'aidant du levier toutes les briques ou fragments de briques que la chaleur a fondus en partie. Ils taillent au ciseau les encastrements néces, saires pour recevoir les nouvelles briques, puis mettent celles-ci en place. La réparation la plus
ordinaire consiste à refaire à neuf la voûte du foyer, le talus qui est à l'extrémité, regarnir les
murs latéraux sur une hauteur de o,5o au-
dessous de la sole, et celui du fond sur la même hauteur. Deux ou trois jours suffisent pour rétablir un four en bon état. Quand on le remet en feu on peut élever la température plus rapidement que lorsqu'il est neuf; 12 heures suffisent souvent pour ramener l'intérieur au rouge vif; on
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complète alors les creusets et on fait les premières charges le plus tôt possible. Le traitement du minerai est le même dans les Autres usines usines de Corfali et de Prayon que dans celles de de ainseive. la Vieille-Montagne. Dans la première on traite, par four et par 24 heures, 1.000 kilogr. de cala-
mine, mélangée quelquefois avec de la blende grillée ; on y ajoute 5oo kilogr. de charbon maigre, et on obtient environ 3oo kilogr. de zinc ;
l'opération diffère de celle que nous avons décrite
en ce qu'au lieu de maintenir une température
uniforme, on pousse le feu vers la fin de l'opéra-
tion. On ne consomme par 24 heures que 1.200 kil. kil. de com... de houille, ce qui fait en tout
basilic pour 3oo kil, de zinc. Ce métal renferme un peu de plomb, parce que la blende est associée avec de la galène; on le coule en lingots de to kil. On traite isolément dans cette usine, comme nous l'avons déjà dit, de la blende grillée deux fois. Pendant un temps on a tiré de cette blende seule jusqu'à 45 p. ofo de zinc; aujourd'hui on n'obtient plus que 19 à 20 p. o/o. Cette différence dans les résultats paraît due à ce que le grillage n'est pas aujourd'hui poussé aussi loin qu'il l'était autrefois.
A Prayon on charge par 24 heures goo kil, de minerai avec un volume égal de charbon ; on n'obtient que 125 kil. de zinc ; la consommation de houille dans le foyer est de 1200 à 15oo kil. ; on emploie donc pour partie de zinc de 13 à 15 parties de combustible. Les résidus de la distillation des calamines vaR rient avec la nature des minerais traités. Dans les de ladéissitZtion. . usines de la Vieille-Montagne ils sont plus ou
d?.