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8. Nouveau réactif pour déterminer la présence de l'ARSENIC; par M. Bevan. ( Bib. de Gen., t. XLVIII, p. 392.) On verse dans un tube étroit une certaine quan-
tité d'acide nitrique, étendu de quatre fois son
poids d'eau, de manière à en remplir la moitié; y introduit une tige de cuivre bien décapée eton fait couler au-dessus de l'acide un peu de suif qui, en se refroidissant, forme un diaphragme qui sépare
la partie plongée de la tige de celle qui est au-
dessus. Sur ce diaphragme on place la dissolution arsenicale, et au bout de six heures l'arsenic métallique se trouve séparé sur la tige. 'On peut, à l'aide de ce procédé, en reconnaître et en appré-
cier quantitativement jusqu'à un centième de grain. Une tige de zinc donne le même résultat et plus promptement encore.
g. Nouveau moyen de préparation du CYANO-
GÈNE; par M. Kemp. (J. d'Erd., t. XXXI, p. 63.) On fait un mélange intime de 5 p. de cyanoferrure de potassium parfaitement sec et de 9 p. de perchlorure de mercure et on soumet ce mélange à la chaleur dans une cornue de verre; il se dégage du cyanogène en même temps qu'il passe du mercure, et il reste dans la cornue une substance de couleur foncée qui n'est autre chose qu'un mélange de chlorure du potassium et de cyanure de fer.
EXTRAITS.
CHIMIE.
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to. Sur rAZOTURE DE BORE et ses combinaisons
avec les métaux; par M. W. Balmain. Mag., juin 1843.)
J'avais déjà annoncé avoir obtenu dés combinaisons d'azote avec le bore et le silicium qui formaient, avec certains métaux, des composés doués de propriétés très-spéciales. Aujourd'hui
je suis parvenu à isoler l'azoture de bore ; et comme ses propriétés ont beaucoup de rapport avec celles du cyanogène ou azoture de carbone, je
propose de lui donner un nom analogue, celui d.' éthogène, que je tire de la propriété qu'a ce corps
de former avec les métaux des composés qui répandent une lumière phosphorique très-vive et très-belle lorsqu'ils sont chauffés au chalumeau dans la flamme oxydante. Ses combinaisons porte-
raient le nom d'éthonures. L' éthogène se prépare en faisant rougir dans un creuset de Hesse recouvert de charbon, sept parties d'acide borique bien sec réduit en poudre fine avec neuf parties de melon ; dès que le creuset est assez refroidi pour qu'il puisse être manié, il faut se hâter d'enfermer, dans des bouteilles bien sèches et bien closes, la pondre légère et cohérente que l'on trouve dans son intérieur. L'éthogène a la forme d'une poudre blanche, légère, comme la magnésie calcinée; il est infusible et fixe àla chaleur blanche. Chauffé au chalumeau,
il brûle rapidement avec une flamme verte, mais sans phosphorescence. Exposé à l'air pendant quelques secondes, puis chauffé dans un tube, il donne une quantité perceptible d'ammoniaque. Chauffé
avec de la potasse hydratée, il fournit beaucoup d'ammoniaque. L'hydrogène a une chaleur rouge