Annales des Mines (1844, série 4, volume 5) [Image 168]

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CHIMIE, 334 dissement , de l'acide -benzoïque , provenant vrai-

semblablement de la décomposition de l'éther

benzoïque. On mélange le produit de la distillation avec de la potasse caustique , et on le laisse en digestion avec ce corps jusqu'à ce que tout l'éther soit décomposé; enfin on chauffe jusqu'à l'ébullition, et on sature par de l'acide chlorhydrique. L'acide

EXTRAITS.

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qui appartient au gaz. L'eau dissolvant le chlore,

il est indispensable de déterminer d'avance les limites de son action pour un temps voulu et pour une cloche d'une capacité connue, afin d'en tenir compte dans les calculs et d'apprécier exactement la diminution de volume.

benzoïque cristallise par le," refroidissement.

Il paraît qu'on obtient de cette manière la totalité-de l'acide benzoique contenu dans la résine, et que (condition importante pour l'emploi phar-

maceutique) l'acide ainsi préparé

l'odeur du benjoin de l'acide sublimé.

tout à fait

19. Sur l'emploi du CHLORE pour apprécier la valeur du gaz de l'éclairage; par A. Fife. (J. de Pharm., t. V, p. 123.) Je me suis assuré par des expériences photométriques que le pouvoir éclairant d'un gaz est proportionnel à la quantité de matière condensable par le chlore qu'il contient, et que l'épreuve par le chlore est le moyen le plus simple et le plus expéditif que l'on puisse employer pour apprécier la capacité d'éclairage d'un gaz. Voici comment on opère. On prend deux cloches d'environ too c. c. chacune; dans l'une on introduit 5o c. c. de gaz, dans l'autre une égale quantité de chlore, l'on fait passer de suite ce dernier dans l'éprouvette au gaz, on la recouvre d'un carton et on l'abandonne au repos pendant cinq minutes. Après ce temps, on examine la contraction que le mélange a subie,

et l'on en prend la moitié, qui représente celle

20. Pu LIGNEUX et de quelques-uns des composés

auxquels il donne naissance; par M. Riondeau de Carolles. (Rev. Scient., t. XIV, p. 476.) Le ligneux est une substance organisée, occupée

à l'intérieur par du gaz azote enveloppé dans un tissu qui ne contient que du carbone, de l'hydrogène et de l'oxygène. Pour l'avoir bien pur, après avoir fait bouillir pendant une demi-heure environ du coton trèsblanc avec de l'eau fortement acidulée d'acide sul-

furique et, l'avoir réduit en une sorte de pâte, j'ai remplacé la liqueur acide surnageante par une dissolution concentrée de potasse, et j'ai continué l'ébullition pendant quelque temps. La liqueur alcaline s'est chargée d'une substance qui lui a communiqué une teinte jaune, et le coton est devenu d'un gris assez prononcé. Au traitement par la potasse j'ai fait succéder un traitement par l'eau, puis par l'alcool, l'éther, et de nouveau par l'alcool et l'eau bouillante, et enfin j'ai fait dessécher la matière dans le vide à la température de 14o0. Analysée en cet état, elle a donné Carbone. Hydrogène. Oxygène. .

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