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représente sa composition par .1ïi; cette formule suppose cependant 85,4 p. o/o de métal, nombre qui s'écarte un peu trop du résultat de l'analyse. 5° Un oxyde jaune, queje considère comme un hydrate d'un oxyde supérieur, et qu'on obtient en dissolvant le précédent dans de l'acide chlorhydrique et précipitant par l'ammoniaque. Ce même oxyde se précipite aussi quand on verse du nitrate bismuthique dans une dissolution concentrée de
chlorite potassique ; on l'obtient également en projetant l'oxyde brun foncé, dont il a été question dans l'article 3, dans de la potasse caustique fondue. L'analyse a donné 83,7 de métal et 1,5 à 1,25 p. o/o d'eau. Je suppose qu'il est formé d'un
oxyde particulier Ïi li + II; d'après cette composition il renfermerait 83,6 p. o/o de métal et, 1,5 p. o/o d'eau. Le résultat de l'analyse s'accorde toutefois si bien avec l'oxyde vert (4), qu'on est tenté de croire que ce soit le même corps dans un état isomérique différent. (3. Un oxyde hydraté jaune pâle, d'une nuance différente de celle du précédent, et que l'on obtient
en versant du nitrate bismuthique dans une dissolution étendue de chlorite potassique au lieu d'une dissolution concentrée qu'on emploie pour le précédent. Trois analyses ont donné 82,6 à 83 p. o/o de métal et 1,7 .à 2,1 p. o/o d'eau. J'exprime sa composition par *Bi' 13i + il, formule qui suppose 82,7 p. o/o de métal et 1,25 p. of° d'eau.
7° Quand on traite l'un des deux oxydes (5) et (6) par de l'acide nitrique, il se forme une masse
floconneuse rouge-brun insoluble, qui s'altère si
promptement, qu'on n'a pas pu la soumettre à
EXTRAITS.
429 l'analyse. Je suppose que ce produit est un hydrate
de Bi. Quand on prolonge la réaction de l'acide nitrique, il passe au vert ou brun jaunâtre, tandis que la liqueur devient rouge clair. L'oxyde brun jaunâtre a donné à l'analyse 81,75 à 82,2
p. o/o de métal et 1,7 p. o/o d'eau, ce qui prouve évidemment la présence d'un oxyde supérieur du bismuth.
8° Quand on fait passer un courant de chlore dans une dissolution de potasse très-concentrée et chaude, dans laquelle on a mis en suspension de l'oxyde bismuthique récemment précipité, on obtient un produit impur qui a la couleur de l'oxyde
ferrique, et d'où l'acide/nitrique extrait de la potasse et du chlore bismuthique basique en laissant un oxyde rouge ou pourpre. Quand on expose cet oxyde pourpre à une chaleur de H- 13o°, il perd de
l'oxygène et se convertit en un mélange d'oxyde brun foncé (3) et d'oxyde pourpre non décomposé.
La potasse caustique le détruit aussi en donnant naissance à l'oxyde brun foncé (3); la dissolution alcaline renferme ensuite une quantité notable de bismuth. Si dans la préparation de cet oxyde on
a employé de l'acide nitrique concentré et en excès, l'oxyde pourpre qui ne s'y dissout pas renferme 81,33 p. o/o de métal et 4,25 p. o/o d'eau. Au contraire ,avec un acide faible et sans un grand excès on obtient un oxyde qui, sur la même quan-
tité de métal, ne contient que 3,25 p. o/o d'eau. J'envisage ces deux produits comme des oxydes différents et j'exprime la composition du premier par
bi il', et celle du second par la formule Bi + H.