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CHIMIE. 444 étendu de son poids d'eau. Après que l'acide nitri-
que a cessé d'agir, le départ de l'or est presque complet. Pour bien enlever les dernières traces d'argent, on traite l'or, pendant deux heures, avec 9 à o livres d'acide nitrique concentré. Les nitrates d'argent et de palladium ainsi obtenus sont versés avec précaution dans de grands vases remplis d'une solution de sel marin, afin de précipiter tout l'argent à l'état de chlorure. La liqueur décantée contient le palladium et le cuivre, lesquels sont précipités à l'état d'une poudre noire à l'aide de lames de zinc et d'acide sulfurique. Ce précipité est dissous par l'acide nitrique , et la solution est traitée par un excès d'ammoniaque qui redissout les oxydes de palladium
et de cuivre pendant que les oxydes de fer, de plomb, etc., restent insolubles. En ajoutant à la solution ammoniacale de l'acide chlorhydrique en excès, on obtient un précipité jaune abondant de , après chlorure de palladium ammoniacal.
avoir été lavé à l'eau froide, donne, par la calcination, le palladium pur. Les eaux mères renferment tout le cuivre et des traces de palladium ; elles sont précipitées par des lames de fer. Le palladium pur est d'un blanc grisâtre un peu plus foncé que la couleur du platine. Il est malléable et ductile, moins cependant que le platine. Sa densité , qui est 11,3, peut être portée, par l'écrouissage, jusqu'à t 1,5. Lorsqu'il est parfaitement pur, il est infusible dans un fourneau à soufflets ordinaires. Il fond complétement par le gaz oxygène, et, maintenu quelque temps à l'état de fusion , il brûle en répandant des étincelles. Le palladium n'est point terni par l'hydrogène sulfuré II ne s'oxyde ni à la température ordinaire ni à la chaleur blanche; mais, chose remarquable,
EXTRAITS.
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il s'oxyde à la chaleur rouge, en prenant l'aspect de l'acier. En continuant à maintenir la chaleur au rouge sombre, il finit par se recouvrir d'une couche d'oxyde brun, qui se réduit aussitôt que l'on dépasse cette température. Le métal reprend sa couleur particulière , après l'avoir chauffé à la chaleur blanche et refroidi à l'abri du contact de I air.
Le palladium pur et bien fondu se dissout difficilement dans l'acide nitrique ; allié avec une certaine proportion de cuivre ou d'argent, il s'y dis-
sout facilement. Allié avec 10 p. c. d'or ou de cuivre, il perd sa couleur et donne naissance à un alliage blanc. Les alliages de palladium sont utilement employés dans les arts pour la fabrication
de tous les objets qu'il importe de préserver de l'oxydation. Sur l'éponge de PLATINE; par M. Bottiger.
(J. fiir Chem., t. XXX, p. 257.) Lorsque pour préparer l'éponge de platine des-
tiné au service des lampes de Doebereiner, on em-
ploie l'acide sulfurique fumant de Nordhausen , elle refuse son service. Cela tient à la présence d'une certaine quantité d'acide sulfureux que renferme toujours l'acide fumant. En effet l'acide sulfureux se transforme en partie en hydrogène
sulfuré au contact de l'hydrogène : or, on sait depuis longtemps que l'hydrogène sulfuré, l'ammoniaque et quelques autres gaz ont la propriété d'enlever à l'éponge de platine la faculté d'enflammer l'hydrogène. Sur les SULFITES DOUBLES de platine et de