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USINE A FER
DE LU DW1GSHUTTE.
La maas de ce lit de fusion renfermant sept variétés de minerai, pesait i65 livres.
On ,a consommé en charbon de bois 28.'"'
3 imaas.
En poids le lit de fusion était de
1212"inL 5"'"' .
Voici maintenant quelle fut la production du haut-fourneau durant cette même semaine. quint.
liv.
297 ( Brücheisen ) jets de nioulerie (Grober heerd güss)moulerie commune en sable 18 ( Feiner heerd giiss ) moulerie fine en sable. 25 (Platten güss) moulage en châs-
35 78 99
sis, plaques. ( Grober poterie) moulage en Kasten güss.
1
0
65 châssis, poterie commune. ( Feiner poterie ) moulage en châssis, poterie fine 12 ( Rundiifen) poêles circulaires et 3 ovales. ( Werkstiicke) pièces de ma4 chines Total de la fonte produite. . 428
11
38 61
2 24
En comparant ce résultat avec celui que nous
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la fonte dans les noules, sont chargées au gueulard sans addition de charbon ; ainsi pendant la semaine des 12 au 18 février 1843 on en chargea 37 6o1' dans le fourneau, ou environ 2o "". par charge. Dans la marche normale du fourneau, les laitiers ne sont pas assez fluides pour couler d'euxmêmes par dessus la dame. Quand ce dernier phénomène se présente, il indique une mauvaise allure, alors leslaitiers deviennent d'un vert foncé, opaques, et sont très-chargés de fer. Les fontes qu'on produit sont grises et se moulent très-bien. L'air lancé dans le fourneau est chauffé à la temér ture de 1800 à 2000 Réaumur, température convenable pour l'allure normale ; mais on peut, quand cela est nécessaire, échauffer rapidement l'air jusqu'à la température de 2400 Réaumur et au
Pa
delà, à l'aide de l'appareil de M. Cabrol placé à l'une des tuyères ; cet appareil sert cependant deux ou trois fois au plus par campagne.
Dans chacun des deux hauts-fourneaux de
avons donné plus haut pour le haut-fourneau
Ludwigshütte , la prise de gaz a lieu par sept ou-
on voit qu'il est beaucoup moins avantageux, puisque pour une production moindre en fonte on
Voir les,fig. I et 2, Pl. IX. Chacune des sept ouvertures présente la forme d'un trapèze, ayant 5' 7" de hauteur, o" de lar-
n°
2 ,
a dépensé une plus grande quantité de charbon. Cela tient probablement à ce que ce fourneau ayant une production journalière moindre que celle du fourneau n° 2, la prise de gaz a dû déterminer une consommation plus grande en combustible. Les grenailles de fonte que l'on retire des laitiers par le bocardage, et les calottes de fonte (carcas) qui restent au fond des cuillères, destinées à verser
vertures pratiquées à la chemise du fourneau.
gueur à la partie supérieure et i' 5" à la partie inférieure. Ces ouvertures débouchent dans un canal cir-
culaire enveloppant la cuve du fourneau. Construite en briques réfractaires, cette couronne a
pied de large et 24" de hauteur, et communique avec une conduite en fonte, destinée à amener les gaz dans les appareils où ils sont utilisés.
Prise de gaz.