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FABRICATION ET EMPLOI
de solidité est l'attache qui joint son extrémité à la chaîne des tonnes. Pour faire cette attache, on recourbe le câble autour d'un anneau de fer en gorge de poulie A qui doit le recouvrir et le mettre à l'abri des frottements ( fig. 6); le bout est détortillé, appliqué sur le câble et serré par un anneau de fer I fermé à froid , à environ o-,15 au-dessus de A; les fils sont repliés un à un et serrés tout près de A par un anneau in , sur lequel on les reploie ; un troisième anneau n les embrasse. On replie sur lui la moitié des fils; l'autre moitié est appliquée sur l'anneau 1, et serrée au-dessus par un quatrième anneau p, à or°,20 de A, sur lequel on replie le reste des fils
(fig.
8).
Ce système empêche le glissement du bout du câble ; les fils paraissent sur les anneaux où l'on
peut observe' facilement leur état. Une attache de ce genre, lorsqu'elle est bien faite, dure un an , elle exige une longueur de câble d'environ 80.
Les câbles en fil de fer sont employés plus avantageusement avec des tambours à axe horizontal;
on peut cependant s'en servir avec des tambours verticaux en évitant que le câble puisse glisser le long du cylindre sur lequel il est enroulé. Les molettes doivent avoir un diamètre assez grand, environ 2m; si elles sont en fonte, on doit
les garnir en bois ou en chanvre, car le câble s'userait bientôt s'il touchait le métal dans la gorge de la molette. Pour placer une garniture en bois,
on donne à la molette en la fondant une gorge assez profonde, et portant des coches comme la circonférence d'une roue d'engrenage à dents de bois ; on chasse dans ces coches des coins de bois,
DES CÂBLES EN FIL DE FER.
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et l'on remplit les intervalles que laissent ceux-ci par des morceaux de bois semblables. La gorge présente ainsi une garniture de bois dont les fibres sont normales à la circonférence, ce qui rend leur usure plus difficile. Le plus souvent on se contente de garnir le fond de la gorge avec de vieux cordages, et ce moyen très-simple est suffisant mais exige un entretien presque journalier.
Le câble, à l'extrémité qui descend dans le puits, doit porter une chaîne d'au moins 3 à 4-, afin que jamais il ne puisse être plié à l'accrochage ou dans le puisard. Cette chaîne doit avoir un ou plusieurs anneaux A, pouvant s'ouvrir à volonté (fig. 9); la vis y a la grosseur des maillons
de la chaîne, elle est taraudée en e seulement. Lorsque par suite de réparations on a. diminué la longueur du câble, on ouvre l'anneau et on ajoute un bout de chaîne. Après plusieurs répara-
tions on lâche un tour de câble sur le tambour, et on ne laisse à la chaîne que sa longueur première. Pour que cette opération puisse se faire commodément, le tambour doit être formé de deux pièces pouvant tourner indépendamment l'une de l'autre. L'expérience a montré qu'en prenant les précautions que nous venons d'indiquer, un câble de bonne qualité dure plus de deux ans, sans autres réparations que le renouvellement des attaches. Partout, au contraire , où les câbles en fil de fer ont été négligés, leur durée a été très-courte, les
accidents imprévus et fréquents. La possibilité d'une surveillance active , les soins que l'on peut attendre dé l'intelligence ou du zèle des ouvriers, la facilité des moyens de réparation doivent donc décider le choix des deux espèces de cordes ; car si