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522 PRODUCTION ET EMPLOI DES GAZ COMBUSTIBLES Remarques.
Si nous consultons le tableau ci-dessus, nous voyons que :
10 La proportion du minerai de fer qu'il faut ajouter pendant le mazéage, est variable avec la nature de la fonte et croît, toutes choses égales d'ailleurs, au delà de certaines limites déterminées par les dimensions de la sole, plus rapidement que la charge en fonte; et il en est tout à fait de même de la durée du mazéage proprement dit. 2° La consommation en combustible est beaucoup plus considérable lors de la première charge
du matin que pendant les suivantes, ce qui s'explique aisément par le fait du refroidissement spontané du fourneau pendant la nuit; et on voit en comparant les divers résultats obtenus, que par un roulement continu on réduirait cette consommation à 4o kil. par ioo kil, de fonte mazée obtenue, eh admettant un déchet de 10 p. o/o sur la fonte ; on réaliserait encore une très-notable économie sur la houille consommée, en diminuant la hauteur de la voûte au-dessus de la sole ainsi
que celle du rampant, qui sont assurément de
523 qui traversent le rampant, à porter préalablement DANS LA MÉTALLURGIE DU FER.
au rouge la fonte à mazer, et ensuite à élever la température de l'air chaud destiné à brûler les gaz qui s'échappent du générateur. 30 Le déchet ne dépasse pas io p. o/o , tandis que dans les feux de finerie anglais à 4 tuyères, il atteignait 13 à 15 p. o/o. 4. Enfin, si d'une part il y a avantage entre certaines limites à augmenter la charge en fonte dans
le but d'arriver à une économie sur le combustible; de l'autre, passé certaines limites, on augmente la durée de l'opération et par suite le prix de la main-d'uvre et les frais généraux ; de sorte
qu'il y a un terme moyen à observer, dépen-
dant des dimensions du four de mazéage et surtout de la superficie de la sole, lequel ne peut être déterminé que par une série d'expériences.
Nous ne nous arrêterons pas à calculer ici la quantité de combustible employée pour le chauffage des machines à vapeur desservant les souffle-
ries qui alimentent l'appareil, puisque l'on est aussi obligé d'employer un courant d'air forcé dans
beaucoup trop élevées, si on les compare avec celles généralement adoptées dans les fours de mazéage,
les mazeries ordinaires ; cependant il serait nécessaire d'en tenir compte s'il s'agissait du pud-
alimentés par les gaz des hauts fourneaux. On pourrait réduire la hauteur de la voûte au-dessus de la sole en fonte à om,45 ou om,50 et celle du
dlage.
rampant à om,o8 ou om, Io , en donnant à ce dernier la même largeur que la sole, ce qui aurait en outre l'avantage de faciliter la construction de la voûte, qu'il serait bon d'essayer de faire en argile
réfractaire battue, comme cela se pratique dans les usines à zinc du pays, et permettrait de lui donner une flèche moins considérable. Il serait certainement avantageux d'employer les flammes
La fonte mazée complétement blanche, grenue, sublamellaire , s'affine un peu trop rapidement dans des fours à puddler alimentés avec la houille de Kcenigsgrübe, tout en donnant du fer de très-bonne qualité. La fonte mazée blanc grisâtre à grains très-fins, s'affine avec plus de facilité, quoiqu'un peu plus lentement. L'affinage d'une charge de 200kil. dure 3/4 à 2 heures, et le déchet est dcii à 13 p. o/o. Les loupes obtenues, cinglées sous un marteau
